par RFI
Article publié le 17/09/2009 Dernière mise à jour le 17/09/2009 à 22:29 TU
L'armée malgache s'apprête à intervenir contre tout débordement des manifestants, dans les rues d'Antananarivo, le 11 septembre 2009.
(Photo : AFP)
Les Ombimanga sont considérés comme les « gardiens du temple ». Chaque promotion d’officiers en élit un pour ses qualités morales et son prestige et cette autorité naturelle se perpétue bien après la sortie de l’école militaire.
Par deux fois, depuis un mois, des communiqués anonymement signés « Association des Ombimanga » ont rappelé la hiérarchie militaire à davantage de neutralité politique. Les textes ont évidemment créé pas mal de remous au sein de « la grande muette » au point que le ministre de la Défense a convoqué tous les Ombimanga ce jeudi pour mettre les points sur les i. Les messages qui seront passés : « Il n’existe pas d’associations d’Ombimanga. Et la tradition militaire qu’ils représentent ne doit pas être confondue avec l’acte de commandement ».
Du côté des autorités, on minimise l’importance de cette réunion, mais nul doute que ce rassemblement d’officiers parmi les plus influents va être une occasion supplémentaire de laver son linge sale en famille. C’était déjà le cas des assises militaires du début du mois de juin, mais justement, ce grand raout a été dénoncé par certains comme une mise en scène, loin d’avoir réglé les problèmes de fond.
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