par RFI
Article publié le 12/09/2009 Dernière mise à jour le 12/09/2009 à 06:38 TU
Tant qu’ils se cantonnaient à l’enceinte du Magro, une société du président évincé Marc Ravalomanana, les rassemblements des adversaires du régime d’Andry Rajoelina étaient tolérés. Mais vendredi matin, c’est la place de la Démocratie qui était visée et les forces de l’ordre sont intervenues.
Face à la motivation de quelques centaines de personnes, les gaz lacrymogènes ont donc fusé une bonne partie de la journée et on peut redouter le pire pour le week-end puisque la médiation politique paraît une fois de plus dans l’impasse.
Parole donnée
En effet, alors que l’ancien président Albert Zafy avait obtenu une conciliation de la dernière chance pour dimanche, Andry Rajoelina a finalement mis en avant les incidents urbains pour refuser cette discussion. Cette semaine, l’installation de son gouvernement a été fortement critiquée, mais son camp assure qu’il respecte les accords de Maputo puisqu’il joue l’ouverture.
Mais Maputo a été signé à quatre et la mouvance Rajoelina avance aujourd’hui seule. Elle explique qu’elle prend l’initiative parce qu’il ne faut pas laisser la situation s’enliser. Ses adversaires dénoncent sans surprise un manque de respect de la parole donnée.
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