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ONU / Etats-Unis / Afrique

Obama reçoit les Africains du sud du Sahara

Article publié le 23/09/2009 Dernière mise à jour le 23/09/2009 à 14:47 TU

En marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le président américain, Barack Obama, a organisé un véritable sommet dans le sommet, en recevant pour un déjeuner certains chefs d’Etat africains. Cette rencontre avait à l’ordre du jour, trois priorités : l’emploi, le commerce et le secteur agricole.

Avec notre envoyé spécial à New York, Jean-Karim Fall

Le président de la Commission de l'Union africaine, le Gabonais Jean Ping (g) et le président américain, Barack Obama.(Photos : AFP et Reuters / Montage : RFI)

Le président de la Commission de l'Union africaine, le Gabonais Jean Ping (g) et le président américain, Barack Obama.
(Photos : AFP et Reuters / Montage : RFI)

Ils étaient vingt-cinq autour de la table pour ce déjeuner qui a pris des allures de sommet Etats-Unis d’Amérique-Afrique. Barack Obama, accompagné de sa secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, a proposé la mise en place d’un partenariat entre les deux continents.

Le président américain a invité les chefs d’Etat présents à se fixer trois priorités : les créations d’emploi (en particulier pour les jeunes africains), le développement du commerce et des investissements (sur cette question, le président américain a insisté sur la lutte contre la corruption) et enfin le renforcement du secteur agricole.

Susceptibilités ménagées

Visiblement soucieux de ne pas froisser ses invités, Barack Obama s’est abstenu d’évoquer des sujets qui fâchent. Selon l’un des responsables de la diplomatie américaine, la situation au Soudan et l’avenir du président el-Béchir n’ont pas été évoqués au cours de ce déjeuner.

L’Union africaine était représentée par le président de la Commission, le Gabonais Jean Ping. Le colonel Kadhafi, qui préside actuellement l’Union africaine et qui est présent à New York, n’avait pas été invité.

Pourquoi n’a-t-il pas été convié à ce déjeuner ? Réponse embarrassée d’une diplomate américaine : « Nous avons invité les pays africains au sud du Sahara ».