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Gabon / Présidentielle

L'opposition met la Cour constitutionnelle sous pression

par  RFI

Article publié le 25/09/2009 Dernière mise à jour le 25/09/2009 à 08:14 TU

Les membres de la Cour constitutionnelle du Gabon, réunis le 9 juin 2009.(Photo : Patrick Fort/AFP)

Les membres de la Cour constitutionnelle du Gabon, réunis le 9 juin 2009.
(Photo : Patrick Fort/AFP)

Les candidats malheureux à la présidentielle poursuivent leur offensive anti-Bongo. Une semaine après avoir déposé des recours devant la Cour constitutionnelle, ils demandent ouvertement à cette juridiction d'annuler la victoire d'Ali Bongo. Les opposants répètent que le fils d'Omar Bongo a organisé un coup d'Etat électoral. Le collectif des candidats s'en prend aussi à la France qu'il accuse d'avoir cautionné la victoire d'Ali Bongo avant même l’examen des recours.

Le collectif des candidats malheureux accentue la pression contre la Cour constitutionnelle. L’institution chargée de régler le contentieux électoral est sommée d’annuler l’élection présidentielle remportée par Ali Bongo. Dans un rapport, le collectif a recensé une série d’irrégularités qui discréditent le scrutin : bourrage d’urnes, signatures fantaisistes des procès verbaux, vote des mineurs et parfois même nombre d’électeurs au-dessus de nombre d’inscrits.

Le porte-parole du collectif avertit : « Si la Cour constitutionnelle venait à établir autre chose que le droit pour confirmer le coup d’Etat électoral que nous dénonçons, chacun de ses membres devra assumer sa responsabilité devant l’histoire et devant le peuple gabonais. D’ores et déjà nous avons décidé de traduire en justice les présidents de commissions électorales locales impliqués dans des actes de fraude. »

Le collectif a aussi lancé des pics contre la France et son président Nicolas Sarkozy. Paris est accusé d’avoir cautionné la victoire d’Ali Bongo alors que le contentieux électoral n’était pas encore vidé.