par RFI
Article publié le 14/09/2009 Dernière mise à jour le 14/09/2009 à 20:38 TU
Libreville et Port-Gentil, les deux principales villes du Gabon, connaissaient une activité proche de la normale ce lundi alors que, l'opposition avait lancé un mot d'ordre « ville morte sur toute l'étendue du territoire ». Pendant ce temps, Ali Bongo poursuit sa tournée en Afrique centrale. Il était aujourd'hui à Luanda où il s'est entretenu avec le président José Eduardo Dos Santos. Les deux hommes ont affirmé vouloir renforcer l'amitié entre les deux pays.
Malgré l'appel de l'opposition, les magasins étaient ouverts à Libreville, le 14 septembre 2009.
(Photo : AFP)
Les banques, les administrations publiques et privées ont fonctionné comme à l’accoutumé. Les populations n’ont visiblement pas suivi l’appel de l’opposition :
« Non je ne vais pas respecter. J’ai besoin de travailler, j’ai besoin que les choses avancent et puis qu’on continue…», dit une habitante de Libreville. « La ville morte appartient aux morts. Nous sommes des vivants nous devons vivre pour faire avancer notre pays », renchérit un autre habitant. « Il est temps que les Gabonais se mettent au travail et qu’on donne au président élu le temps de s’affirmer », ajoute encore une riveraine.
Un opposant a affirmé que le mouvement a été suivi dans certaines localités de l’intérieur du pays. La radio nationale a affirmé le contraire.
Faustin Boukoubi, secrétaire général du parti au pouvoir a été au Koulamoutou ce matin : « J’y ai passé la matinée avant de prendre l’avion en début d’après-midi. Il n y a pas la moindre ombre d’une ville morte. Pas du tout ! », a t-il annoncé.
Les candidats malheureux qui ont appelé à ces journées villes mortes feront une réunion bilan ce mardi.
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