Article publié le 26/09/2009 Dernière mise à jour le 26/09/2009 à 16:44 TU
Des soldats pakistanais gardant le site où a explosé une voiture piégée, dans la ville de Peshawar, le 26 septembre 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondante à Islamabad, Nadia Blétry
La méthode est identique : à quelques heures d’intervalle deux kamikazes se sont fait sauter dans des véhicules bourrés d’explosifs.
La première attaque-suicide a eu lieu à Bannu, une ville garnison située à proximité du Nord Waziristan, l’une des sept zones tribales pakistanaises, frontalières de l’Afghanistan. Une région qui abrite des talibans et des combattants étrangers, proches des réseaux al-Qaïda.
La deuxième attaque a frappé le cœur de Peshawar, la capitale de la province frontière.
Ces opérations meurtrières ont également fait un nombre considérable de blessés. Le mouvement des talibans pakistanais a immédiatement revendiqué l’attaque de Bannu.
La période de relative accalmie des attentats-suicide a donc pris fin. Ces derniers mois, les militants extrémistes ont accusé des pertes sévères.
Baïtullah Mehsud, le chef du mouvement des Talibans pakistanais a été tué en août dernier par un missile américain et, au mois de septembre, plusieurs chefs talibans de la Vallée de Swat ont été arrêtés par les forces de sécurité.
Mais les talibans pakistanais ne s’avouent pas vaincus. Hakimullah Mehsud, le nouveau leader du mouvement, a juré de venger la mort de son prédécesseur.
Les insurgés islamistes ont d’ailleurs annoncé qu’ils allaient renouveler leurs opérations meurtrières et ont mis en garde les civils. Ils les invitent à se tenir éloignés des forces de sécurité pakistanaises.
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