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Gabon / Election présidentielle

Il va falloir recompter

par  RFI

Article publié le 27/09/2009 Dernière mise à jour le 27/09/2009 à 16:04 TU

La Cour constitutionnelle va donc procéder mardi à un recomptage des résultats du scrutin présidentiel du 30 août, dans le cadre des recours déposés par plusieurs candidats qui contestent les résultats du vote, donnant la victoire à Ali Bongo. Divulguée d'abord par les états-majors des candidats contestataires, l'information a été confirmée par la présidente de la Cour constitutionnelle qui ne parle néanmoins pas de « recomptage des suffrages ».

Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon.( Photo : pdg-gabon.org )

Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon.
( Photo : pdg-gabon.org )

« Il s'agit pratiquement d'un dépouillement, mais cette fois-ci des 2 800 procès-verbaux de chaque bureau de vote », selon la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo. Elle précise que ceux qui ont déposé des recours n'assisteront pas eux-mêmes au recomptage et que chaque candidat se fera représenter par un huissier. Invités avant-hier à désigner ceux qui les représenteront mardi 29 septembre, les neuf candidats qui ont saisi la Cour constitutionnelle ont eu 24 heures pour le faire. Les noms des huissiers désignés devaient parvenir au greffe de la Cour constitutionnelle hier en fin de journée.

Début des opérations mardi

Les principaux requérants répondront présents mardi. Certains d'entre eux saluent d'ailleurs une avancée, comme dans le camp d'André Mba Obame et celui de Pierre Mamboundou, officiellement arrivés 2ème et 3ème à l'élection présidentielle du 30 août dernier et qui contestent chacun la victoire d'Ali Bongo.

Concernant l'opération de recomptage des procès-verbaux, une source proche de la Cour constitutionnelle indique que les originaux seront confrontés aux copies dont disposent les candidats. Mais il reste un problème car certains candidats maintiennent que plusieurs procès verbaux ne comportent pas les signatures de leurs représentants dans les bureaux de vote le jour du scrutin. Ils n'excluent pas d'insister pour un recomptage des bulletins de vote.