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Nucléaire iranien / Genève

Barack Obama réclame du concret de la part de Téhéran

Article publié le 02/10/2009 Dernière mise à jour le 02/10/2009 à 05:26 TU

Après quatorze mois de point mort, les négociations sur l'épineuse question du nucléaire iranien ont repris. Les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne mais aussi l'Union européenne accueillaient jeudi à Genève le négociateur de Téhéran. Le président américain Barack Obama a jugé ces discussions « constructives », mais il a réclamé du concret à l’Iran.
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Le président américain Barack Obama.(Photo : Kevin Lamarque/Reuters)

Le président américain Barack Obama.
(Photo : Kevin Lamarque/Reuters)

Barack Obama parle d’un début qui doit être suivi d’actes constructifs. Il demande donc aux Iraniens de donner libre accès à leurs installations nucléaires aux inspecteurs de l’AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) dans les deux prochaines semaines. Il réclame aussi que l’Iran prennent des mesures concrètes pour démontrer que son programme est destiné à un usage civil et non pas militaire.

Si le régime iranien n’honore pas ses obligations internationales, les Etats-Unis sont prêts à demander des sanctions plus fortes.« Nous ne discutons pas pour le plaisir de discuter, notre patience n’est pas illimitée », a déclaré le président américain.

Des gestes de bonne volonté réciproque avaient précédé la rencontre de Genève. Le gouvernement américain avait autorisé le ministre iranien des Affaires étrangères à venir à Washington, une première en trente ans. Sans voir des membres de l’administration, il aurait rencontré deux parlementaires de la Commission des relations internationales. Les Iraniens, pour leur part, avaient permis à des diplomates américains de visiter les trois touristes arrêtés cet été pour avoir pénétré illégalement en Iran.

Hillary Clinton, sans minimiser ces gestes, estime qu’ils ne seront positifs que s’ils débouchent sur des résultats. Quant à la réunion de Genève, la secrétaire d’Etat américaine la juge « productive ».