par RFI
Article publié le 01/10/2009 Dernière mise à jour le 01/10/2009 à 17:48 TU
On redoutait que la réunion tourne à l'affrontement verbal. Au contraire, la journée a même été riche en surprises. Le président iranien, quelques heures avant la réunion, déclarait que l'Iran était prêt à fournir de l'uranium pour que des tiers l'enrichissent. Ce qui a l'avantage pour les 5+1 d'avoir l'assurance que l'enrichissement d'uranium ne sera pas effectué par Téhéran et permettra de savoir à tout moment combien de minerai est employé pour le nucléaire civil ainsi que d'exclure, en principe, toute option militaire secrète iranienne.
La France a répondu favorablement à cette offre, tout comme la Russie. Tout n'est pas réglé pour autant, mais il n'a pas été question de sanctions supplémentaires contre l'Iran.
Les 5 membres du Conseil de sécurité et l'Allemagne ont décidé d'avoir de nouvelles discussions avec les Iraniens avant la fin du mois d'octobre. Auparavant, signe qui ne trompe pas, pour la première fois depuis une trentaine d'années, un sous-secrétaire d'Etat américain, William Burns rencontrait directement en tête à tête Saïd Jalili, le négociateur en chef du nucléaire iranien, pour aborder cette question.
D'autre part, l'Iran s'est engagé à donner un accès d’ici deux semaines au site d'enrichissement d'uranium situé près de la ville de Qom au centre du pays, dont l'existence a été annoncée récemment, a indiqué le haut représentant français au sein du groupe des "Six", Jacques Audibert, à l'issue des discussions de jeudi à Genève.
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