par RFI
Article publié le 06/10/2009 Dernière mise à jour le 06/10/2009 à 09:15 TU
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est en train de peser les risques. Intervenir militairement dans un pays qui n'est pas en guerre serait un précédent politiquement délicat. Mais d'un autre côté, chacun, à commencer par le Nigeria, ressent l'urgence d'agir avant que la situation ne se détériore. Même analyse de la part de l'Union européenne où un diplomate redoute qu'une intervention militaire trop précipitée ne contribue à souder la junte derrière son chef.
Pour l'heure, l'idée d'une intervention militaire est d'abord une épée de Damoclès sur la tête de Dadis. En fonction des concessions qu'il fera, elle pourrait prendre la forme d'une force de paix, ou même d'une force d'observation dont l'objectif serait d'aider la Guinée à réformer son armée.
Ministre des Affaires étrangères
« Le danger de guerre inter-communautaire est immense ».
« Kouchner n’est que ministre des Affaires étrangères de la France (...). Lorsque le président Sarkozy prend une position, ça peut me laisser à réfléchir, mais je n’ai pas besoin de répondre à un ministre des Affaires étrangères ! »
Pour aller plus loin