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Somalie / Piraterie

Des navires d'Atalante attaqués

par  RFI

Article publié le 07/10/2009 Dernière mise à jour le 07/10/2009 à 16:55 TU

Le pétrolier ravitailleur français <i>La Somme</i> qui fait partie de la force antipiraterie européenne Atalante.(Photo : AFP)

Le pétrolier ravitailleur français La Somme qui fait partie de la force antipiraterie européenne Atalante.
(Photo : AFP)

L'attaque a eu lieu à environ 5 00 kilomètres des côtes somaliennes, en face de la localité d'Obio, dans le nord-est de la Corne de l'Afrique, un port connu pour être un repaire de pirates. Il n'y a pas eu de dégats et pas de victimes.

Ce n'est pas la première fois que des pirates somaliens s'en prennent à des navires de la force Atalante, mais une fois de plus ils ont été mis en échec. Selon le ministère de la Défense, le pétrolier ravitailleur La Somme a été pris pour cible ce mercredi vers une heure du matin. Deux petites embarcations se sont approchées de ce bateau de la marine française et ont ouvert le feu. Lorsque les pirates se sont aperçus de leur méprise, ils ont fait demi-tour. La Somme a alors manoeuvré et a pris en chasse l'une des embarcations.

Au bout d'une heure de poursuite, l'un des skiffs somaliens a été intercepté par les fusiliers marins de La Somme. Les cinq pirates présumés ont été stoppés et transférés sur le navire français, mais aucune arme n'a été retrouvée à bord du petit bateau somalien. L'autre « bateau pirate » ayant participé à l'attaque n'a pas pu être rattrapé, le pétrolier ravitailleur La Somme ne disposait pas d'hélicoptère succeptible de partir à sa poursuite.

Quel sort pour les pirates présumés ?

En mai dernier, un autre bâtiment de la marine française, la frégate Nivose, avait été attaquée. « La nuit, les pirates peuvent confondre ces navires de guerre, avec des cargos civils » explique-t-on à l'état major. Le ministère de la Défense n'a a pas précisé quel sort serait réservé aux pirates présumés. Comme c'est un bateau français qui a été attaqué, la justice française pourrait les réclamer, mais l'Union européenne qui dirige la force anti-piraterie Atalante pourrait préférer les remettre aux autorités kenyannes, en vertu d'un accord passé entre Bruxelles et Nairobi.