Article publié le 08/10/2009 Dernière mise à jour le 08/10/2009 à 02:29 TU
Avec notre correspondant à New York, Philippe Bolopion
Richard Goldstone, responsable de la mission d'enquête de l'Onu sur l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza.
( Photo : Alex Catalan /Wikimedia.org )
L’affaire a tourné court. Au départ, la Libye, soutenue par le groupe arabe et les pays non alignés, réclamait une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, pour étudier le rapport Goldstone. L’enquête du juge sud-africain accuse Israël et les combattants palestiniens d’avoir commis des crimes de guerre durant la guerre à Gaza. Il recommande au Conseil de sécurité de saisir la Cour pénale internationale, si les responsables ne sont pas punis.
Le rapport a commencé à être examiné par le Conseil des droits de l’homme de Genève, qui l’avait commandé. Pour la Libye, la gravité de l’affaire exigeait que le Conseil de sécurité s’en saisisse aussi. Mais les pays occidentaux, et notamment les Etats-Unis, estiment que le dossier doit rester à Genève. Ils se sont donc opposés à l’organisation d’une réunion extraordinaire.
En guise de consolation, ils ont accepté que la réunion mensuelle du Conseil de sécurité consacrée au Proche-Orient soit avancée d’une semaine. Elle se tiendra le 14 octobre, et sera l’occasion, pour les pays qui le souhaitent, de parler du rapport Goldstone, sans toutefois pouvoir espérer une quelconque résolution.
30/09/2009 à 08:52 TU
29/09/2009 à 06:28 TU