par RFI
Article publié le 10/10/2009 Dernière mise à jour le 11/10/2009 à 03:46 TU
Marc Ravalomanana (g) et Andry Rajoelina à Maputo, le 5 août 2009.
(Photo : Grant Lee Neuenburg/Reuters)
La semaine dernière, c’est le Premier ministre Monja Roindefo qui constituait le facteur de blocage. Marc Ravalomanana a repris ce rôle. Désavouant se délégation qui avait accepté le consensus trouvé mardi, l’ancien président s’oppose catégoriquement à ce que Andry Rajoelina garde les rênes du pays. S’il veut être chef d’Etat, il n’a qu’à se présenter aux prochaines élections, explique-t-il en substance.
Bref, il y a de la friture sur la ligne avec sa mouvance qui avait, elle, convenu du contraire : d'accord pour Rajoelina à la tête de la transition, mais hors de question qu’il puisse être candidat au scrutin présidentiel.
Alors, quelle que soit la nature des réserves émises, l’interrogation principale est désormais la suivante : peut-on mettre en place les institutions définies mardi sans Marc Ravalomanana ?
Ablassé Ouédraogo, le médiateur de l'Union africaine, élude la question, persuadé que le processus est enclenché : « Ce que je sais, c’est que la politique de la chaise vide n’a jamais payé. Je pense que dans l’intérêt supérieur de Madagascar, tous les Malgaches doivent travailler ensemble main dans la main pour relancer l’économie nationale et assurer une durabilité dans la stabilité politique de ce pays ».
Sur ce point, les Malgaches semblent d’accord. Les neuf mois de crise sont durement ressentis par la population, qui espère voir le bout du tunnel.
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