par RFI
Article publié le 11/10/2009 Dernière mise à jour le 11/10/2009 à 04:57 TU
Andry Rajoelina (à droite) en compagnie de Monja Roindefo, Premier ministre de transition, le 18 mars 2009.
( Photo : Reuters )
Le tandem Rajoelina-Roindefo a écrit l’histoire du renversement de Marc Ravalomanana. Depuis le 7 février leur destin est lié et Rajoelina a longuement expliqué vendredi soir qu’il avait tout fait pour maintenir Roindefo en poste.
Mais voilà, contraint par la pression internationale, le président de la transition a finalement cédé et accepté de se séparer de son Premier ministre. Les partisans de ce dernier dénonçaient haut et fort, ces derniers jours, une trahison de Rajoelina et une ingérence de la communauté internationale.
On attendait la position de Monja Roindefo. Son ton a été diplomatique : « Tant que rien n’est signé, je reste à la tête du gouvernement », a-t-il dit. Mais son discours laissait poindre son agacement et sa volonté de modifier le cours des choses, quitte à se passer des accords de Maputo. « La priorité est de mettre en place un gouvernement en charge d’organiser des élections », a-t-il martelé, sans préciser s’il compterait le diriger. Là où il a été plus clair, c’est sur ses ambitions à moyen terme. Si les règles du jeu sont bien définies, il sera candidat à l’élection présidentielle.
Comment Rajoelina va-t-il se dépêtrer de cette nouvelle adversité ? Il semble bien qu’une cinquième mouvance entre dans la danse.
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