par RFI
Article publié le 12/10/2009 Dernière mise à jour le 12/10/2009 à 04:52 TU
Le président burkinabè et médiateur pour la Guinée, Blaise Compaoré, lors de son arrivée à Conakry, le 5 octobre.
(Photo : Luc Gnago/Reuters)
Opposants, syndicalistes, leaders de la société civile, ministres, diplomates et médiateurs, tout le monde est réunit ce lundi à Abuja. Tout le monde, sauf Dadis Camara. Le chef de la junte n'a pas souhaité quitter le camp Alfa Yaya pour s'expliquer devant la communauté internationale.
Le groupe de contact devra donc se contenter d'une délégation gouvernementale emmenée par le Premier ministre guinéen Kabiné Komara, épaulé par quelques proches de Dadis Camara. Les forces vives et les leaders de l'opposition feront valoir leur détermination à obtenir le départ de la junte et la création d'une commission d'enquête sous l'égide des Nations unies.
Le groupe de contact écoutera aussi attentivement le facilitateur Blaise Compaoré qui doit présenter un certain nombre de propositions. N'ayant pas de pouvoir décisionnel, le groupe devrait se séparer sur de simples recommandations, en vue de soutenir le prochain sommet de la Cedeao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest), qui se tiendra le 17 octobre prochain.
Le groupe devrait aussi rappeler que les sanctions à l'encontre de la junte, dont le mécanisme a été déclenché par l'Union africaine à la mi-septembre, sont plus que jamais d'actualité. L'idée est d'afficher sa détermination face à la junte guinéenne. A cet égard, la France, les Etats-Unis, le Nigeria et la Russie sont sur la même ligne et entendent le faire savoir.
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