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Madagascar

Le sommet de Genève annulé

par  RFI

Article publié le 16/10/2009 Dernière mise à jour le 17/10/2009 à 07:27 TU

Le médiateur en chef des Nations unies à Madagascar Tiébilé Dramé.(Photo : Carlos Litulo/AFP)

Le médiateur en chef des Nations unies à Madagascar Tiébilé Dramé.
(Photo : Carlos Litulo/AFP)

Les quatre leaders malgaches devaient se retrouver ce week-end à Genève pour tenter de mettre en route la transition dans la Grande île. Le président évincé Marc Ravalomanana a refusé de se rendre à Genève. Il demande que cette rencontre se déroule en Afrique.

Dès jeudi soir, Marc Ravalomanana a fait savoir qu’il voulait que la rencontre se déroule sur le continent africain. Comme l’équipe de la médiation tient à mettre autour d’une même table les leaders des quatre mouvances au complet, les discussions de Genève ont été reportées. Aucune date n'a été fixée. Selon le médiateur de l'ONU, Tiébilé Dramé, le président de la Commission de l’Union africaine Jean Ping et l’envoyé spécial de la SADC à Madagascar Joaquim Chissano sont en train de chercher une ville africaine qui convienne aux quatre leaders malgaches.

Tiébilé Dramé : il faut davantage d'effort pour que la médiation puisse démarrer

« Puisque nous tenons à ce que la sortie de crise soit inclusive ou reste inclusive, nous sommes donc obligés de tenir compte de ce souhait du président Marc Ravalomanana. La médiation reste en contact avec les quatre chefs de file pour convenir très rapidement d'un lieu et d'une date convenable pour tous... »

17/10/2009 par Grégoire Pourtier

 

Andry Rajoelina se méfie notamment des pays de la SADC depuis que cette organisation l'a empêché de prononcer un discours à l'Assemblée générale de l'ONU. Et Didier Ratsiraka ne veut pas se rendre au Maroc, à Maurice ou au Sénégal.

Quel que soit le lieu où elle se déroule, la rencontre entre les quatre leaders est très attendue. Elle doit lever l’obstacle soulevé par Marc Ravalomanana au lendemain de la réunion du groupe international de contact il y a 10 jours à Antananarivo. Il ne veut pas que son tombeur, Andry Rajoelina, dirige la transition. Une position contraire à l'accord qu'il a signé à Maputo le 9 août dernier. Cette question est le principal frein à la mise en place d'un gouvernement de transition.