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Madagascar

Bras de fer entre Rajoelina et Ravalomanana

par  RFI

Article publié le 14/10/2009 Dernière mise à jour le 14/10/2009 à 14:24 TU

Marc Ravalomanana (g) et Andry Rajoelina à Maputo, le 5 août 2009.(Photo : G. Lee Neuenburg/Reuters)

Marc Ravalomanana (g) et Andry Rajoelina à Maputo, le 5 août 2009.
(Photo : G. Lee Neuenburg/Reuters)

Le lieu de la prochaine négociation entre les chefs de file dans la crise malgache reste toujours inconnu, mais elle aura bien lieu et la mouvance Ravalomanana a confirmé sa participation. Médiateurs internationaux et politiciens malgaches prétendent que la répartition définitive des postes de la transition devra être décidée lors de cette réunion qui devrait se tenir d’ici la fin de la semaine. Les discussions risquent d’y être serrées.

« Le consensus annoncé la semaine dernière par le groupe international de contact n’engage que lui », c’est ce qu’explique la mouvance Ravalomanana qui rappelle que c’est aux acteurs malgaches de se mettre d’accord.

S’il y a eu une avancée majeure avec le choix d’un Premier ministre accepté par tous, c’est désormais le cas du président de la transition qui bloque. Fetison Andrianirina, le représentant de la mouvance Ravalomanana, est très clair : « Nous maintenons notre position : nous ne donnons pas notre consensus à Andry Rajoelina.». 

Alors qu’elle a toujours clamé « qu’elle ne légitimerait jamais un putschiste », la mouvance Ravalomanana avait pourtant concédé de reconnaitre Rajoelina à la tête de la transition. Mais elle avait une exigence qu’il ne se présente pas à la prochaine présidentielle, close qui ne figure pas dans les accords de Maputo. « Même si l’on était prêt à avaler la couleuvre, il va falloir que chacune des parties en fasse autant, nous avons tendu notre main à Monsieur Ange Rajoelina et il n’a jamais voulu la prendre par conséquent nous avons retiré notre offre », a rajouté Fetison Andrianirina.

Marc Ravalomanana a déjà accepté de rester en retrait de la transition, argument principal de son camp : pour prouver de sa bonne volonté. Mais Ravalomanana a été chassé du pouvoir alors qu’Andry Rajoelina est actuellement dans le fauteuil de président. Si chaque partie se montre aussi inflexible que lors des rencontres de Maputo II, fin août, le vœu général d’un dénouement le 19 octobre restera pieux.