par RFI
Article publié le 13/10/2009 Dernière mise à jour le 13/10/2009 à 09:27 TU
Le médiateur en chef des Nations unies Tiébilé Dramé, avant la signature des accords de Maputo, le 9 août 2009.
(Photo : Carlos Litulo/AFP)
On s’interroge toutefois sur l’attitude qu’adoptera Marc Ravalomanana qui refuse catégoriquement qu’Andry Rajoelina occupe le fauteuil de président de la transition. Mais quand on demande à Tiébilé Dramé, si un consensus de seulement trois mouvances sur quatre serait acceptable, il se fait évasif. « Le souhait de la communauté internationale c’est que toutes les parties malgaches soient dans le train de la transition. Quand on parle de consensus, on ne fait pas de consensus avec soi-même. C’est pourquoi il est important que même ceux qui ne sont pas d’accord sur toutes les questions soient dans le train de la transition », estime le médiateur des Nations unies.
L’objectif de la transition est l’organisation d’élections transparentes et une commission indépendante doit être mise en place au plus vite. Tout à leur ambition personnelle, les différents acteurs n’en parle quasiment jamais, alors que c’est de la crédibilité de cet organisme que découlera le succès du processus.
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