par RFI
Article publié le 16/10/2009 Dernière mise à jour le 16/10/2009 à 20:34 TU
Ali Bongo prête serment devant une assemblée rassemblée, le 16 octobre 2009.
(Photo : Wils Yanick Maniengui / AFP)
La cérémonie a été très solennelle, impeccablement organisée. Huit chefs d’Etats ont effectué le déplacement, dont ceux du Congo, de la République démocratique du Congo, de Sao Tomé et Principe, du Mali, du Togo, et du Bénin. Le voisin de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, était l’invité vedette. La France était représentée par son secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet.
La présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo a rappelé le processus électoral qui a abouti à la victoire d’Ali Bongo mais aussi le long contentieux électoral qui a caractérisé ce scrutin. La présidente de la Cour a ensuite demandé à Ali Bongo de prononcer son serment.
La main levée, il a juré de respecter la Constitution, de garantir l’intégrité du territoire et de protéger les intérêts du Gabon. Il a tout de suite reçu les insignes de Grand Commandeur.
Désormais, les espoirs des Gabonais reposent sur cet homme de 50 ans. Ali Bongo en est conscient. Il a promis la formation d’un nouveau gouvernement dans les prochaines heures. Il est temps de se mettre au travail pour relancer l’économie et appliquer les promesses électorales, a-t-il dit.
Sa déclaration a été saluée par des applaudissements nourris alors que des coups de canon retentissaient à l'extérieur.
« Je veux un Gabon exempt de la corruption et de l’injustice. Je veux un Gabon où les élites circulent et se renouvellent. Je veux un Gabon où la justice est au service de tous. »
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