par RFI
Article publié le 21/10/2009 Dernière mise à jour le 21/10/2009 à 12:49 TU
La réaction de Dominique de Villepin à la sortie du Tribunal a été vive :
Ancien Premier ministre français
« Nicolas Sarkozy avait promis de me pendre à un croc de boucher. Je vois que la promesse a été tenue. »
L’ancien Premier ministre trouve que la menace du président Nicolas Sarkozy de l’attacher à un croc de boucher s’est réalisée. Il faut cependant rappeler que les juges d'instruction avaient eu la main plus lourde. A leurs yeux, Dominique de Villepin a bien été le chef d'orchestre de cette manifestation et ils l'ont renvoyé devant ce tribunal pour complicité de dénonciation calomnieuse. Mais faute de preuves, le procureur Marin, ne retient que la qualification de complicité par abstention volontaire. Voilà de l'acrobatie judiciaire, rétorque Olivier Metzner, avocat de la défense.
Avocat de Dominique de Villepin
« Nous assistons à une acrobatie judiciaire. (...) Il y a une contradiction flagrante dans les réquisitions du parquet. »
Nous savons donc ce que vont plaider les avocats de Dominique de Villepin, ce mercredi après-midi. En revanche le tâche sera plus ardue pour les avocats de Jean Louis Gergorin et d'Imad Lahoud, avec qui le parquet a été encore plus sévère.
Pour chacun d'eux, le procureur demande une peine de 18 mois de prison ferme. L'artisan de la manipulation, c'est Gergorin. La dénonciation calomnieuse, les lettres anonymes, c'est encore lui et l'accusation n'hésite pas à qualifier l'industriel de paranoïaque et de stratège du complot. Et de conclure: dans son sillage Jean Louis Gergorin a emmené un complice, l'informaticien escroc, Imad Lahoud.
A voir sur France 24 Clearstream : les avocats de Villepin préparent la contre-attaque |
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