par RFI
Article publié le 24/10/2009 Dernière mise à jour le 24/10/2009 à 22:05 TU
Cette amnistie concerne les crimes et délits commis dans le cadre de la rébellion armée, née en février 2007, dans le nord du pays. Mais elle couvre toute la période allant de 2005 à aujourd’hui. Sont amnistiés non seulement tous les fronts et mouvements rebelles, mais aussi les militaires et toute personne leur ayant prêté main forte.
« Malgré les ressentiments qui pourraient encore habiter les esprits, il paraît primordial de privilégier le pardon », déclarait Tandja Mamadou à la télévision nationale. Reste à savoir ce qu’il en est du cas du chef rebelle Rhissa Ag Boula du Front des forces du redressement (FFR), qui n’a pas encore déposé les armes. Rhissa Ag Boula a été condamné à mort par contumace par la justice nigérienne, en juillet 2008.
Les faits qui lui sont reprochés - l’assassinat d’un homme politique en 2004 - n’ont rien à voir avec la rébellion visée par l’amnistie qui vient d’être accordée. Simple coïncidence ou pas, l’annonce de l’amnistie intervient au moment où le FFR indique que sa délégation, conduite par Rhissa Ag Boula séjourne à Tripoli, dans le cadre du processus de paix.
A lire également