par RFI
Article publié le 25/10/2009 Dernière mise à jour le 25/10/2009 à 18:26 TU
Des inspecteurs de l'AIEA sortent de l'aéroport de Téhéran, le 25 octobre 2009.
(Photo : Reuters/Morteza Nikoubazl)
Loin d'être encore achevée, la construction de cette usine aurait débuté en 2005. Si l'on en croit les photos satellites disponibles, elle est en partie souterraine, dissimulée sur le site d'un camp des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime iranien.
Les installations de Qom semblent abriter un maximum de 3 000 centrifugeuses. Ce n'est pas assez pour fabriquer du combustible destiné à une centrale nucléaire, mais suffisant pour produire de l'uranium enrichi, indispensable à la fabrication d'une bombe atomique.
L'Iran affirme développer ce deuxième site d'enrichissement d'uranium sur son sol à des fins purement civiles. Mais alors pourquoi avoir caché l'existence de ce site ? Pourquoi un tel secret ? D'autant que l'usine de Natanz, déjà opérationnelle est assez grande pour accueillir des dizaines de milliers de centrifugeuses supplémentaires.
L'argument de la complémentarité avancé par Téhéran ne résiste pas à l'analyse. Et les questions des experts nucléaires restent sans réponse. C'est maintenant à ces experts de l'AIEA de tenter de faire toute la lumière sur la réalité de cette usine de Qom.
A lire