Article publié le 26/10/2009 Dernière mise à jour le 26/10/2009 à 07:23 TU
Plus de 20 ans après l'explosion en vol d'un avion de la Pan Am au dessus d’un village écossais, la police veut explorer de nouvelles pistes. Jusque là, seul le Libyen al-Megrahi a été condamné pour cet attentat qui a couté la vie à 270 personnes. L'accusation avait toujours dit qu'il était impossible qu’al-Megrahi ait agi seul. Aujourd'hui, il semblerait que Scotland Yard enquête sur l'implication d'autres personnes.
Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
Les débris du cockpit du Boeing 747 de la Pan Am, à Lockerbie en Ecosse, le 22 décembre 1988.
( Photo : AFP )
Un agent secret libyen avait été condamné, il y a 8 ans, à la prison à vie pour l’attentat de Lockerbie. Abdelbaset al-Megrahi a été libéré, il y a trois mois, pour raison humanitaire. Il souffrait, selon les médecins, d’un cancer en phase terminale. Cette libération anticipée avait provoqué la colère aux Etats-Unis, d'où étaient originaires la plupart des 270 victimes.
Aujourd’hui, la justice écossaise relance l’enquête : elle informe les proches des victimes que la police suit plusieurs pistes pour retrouver des complices de l’agent libyen. Quatre policiers écossais examinent de nouveau les pièces à conviction de son procès. Ils rechercheraient huit individus qui n’avaient jamais été interrogés, mais le cas du seul condamné ne sera pas rouvert.
Certaines familles sont satisfaites, mais réclament une enquête publique que le gouvernement britannique continue à refuser. Il est accusé d’avoir fait libérer le condamné pour améliorer les relations avec la Libye qui a d’importantes réserves de pétrole.
L’enquête menée, il y a 21 ans, avait engagé des moyens considérables.
02/09/2009 à 21:04 TU