par RFI
Article publié le 31/10/2009 Dernière mise à jour le 02/11/2009 à 15:35 TU
Le chef de secteur soupçonné d'attiser les hostilités a été suspendu, ceux d'Enyele réclament maintenant son retour. Avant hier ils sont allés brûler les cases des Monzaya et l'arrivée, jeudi, à Dongo, de renfort de police a dégénéré. Les insurgés qui veulent chasser tous les non originaires se sont affrontés aux policiers et ont, d'après des témoignages, tué beaucoup de civils. Un élu du territoire affirme détenir une liste de 80 morts.
D'où viennent les armes ?
Dongo fut entre 1998 et 2002 le terrain d'une guerre acharnée entre l'ex-rebelle Jean-Pierre Bemba et le régime de feu de Laurent Désiré Kabila. La paix revenue, les démobilisés auraient caché la plupart des armes. Les combattants d'Enyele seraient au nombre de 2 500. Ils sont entraînés par un capitaine de l'armée en rupture de ban.
Les élus du territoire qui sollicitent l'aide du gouvernement de Kinshasa depuis des semaines, espèrent qu'il n'est pas trop tard pour empêcher que le conflit ne tourne à la guerre tribale.
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