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Espagne / Somalie / Piraterie

Des gardes armés pour les thoniers espagnols

Article publié le 31/10/2009 Dernière mise à jour le 31/10/2009 à 12:01 TU

Vendredi, le Parlement espagnol a voté une loi qui autorise la présence de gardes armés à bord de bateaux civils naviguant en zone dangereuse. Cela fait maintenant des mois que les forces internationales naviguent désormais sur zone au large du golfe d'Aden pour prévenir les attaques contre les navires marchands.

Depuis juillet, les thoniers français qui sillonnent l'océan Indien embarquent à leur bord des militaires pour assurer leur protection. Ici le thonier <em>Franche-Terre</em>, en juin 2009.(Photo : Marcel Mochet/AFP)

Depuis juillet, les thoniers français qui sillonnent l'océan Indien embarquent à leur bord des militaires pour assurer leur protection. Ici le thonier Franche-Terre, en juin 2009.
(Photo : Marcel Mochet/AFP)

Avec notre correspondante à Barcelone, Martine Pouchard

Les thoniers espagnols pourront embarquer des gardes privés qui utilisent des armes de guerre pour se défendre des attaques des pirates. Les autorisations seront délivrées sous condition : respecter les caractéristiques définies par les ministères de la Défense et de l’Intérieur. Les armes de gros calibre pourront être embarquées sous surveillance des autorités qui vont contrôler l’acquisition et l’utilisation de ces armes.

Il s’agit de protéger au mieux les marins pêcheurs dans les eaux de l’océan Indien. Certains bateaux ont d’ailleurs déjà embarqué à bord des gardes privés, mais armés de petits calibres. Le gouvernement espagnol a d’ailleurs annoncé que le décret autorisant les armes plus conséquentes à bord des bateaux entrerait en vigueur la semaine prochaine.

Les autorités ont décidé de prendre cette mesure alors qu’elles se refusent toujours à embarquer des militaires à bord des bateaux. Et parallèlement, le gouvernement espagnol a confirmé qu’il faisait tout le nécessaire pour libérer les trente-six membres d’équipage du thonier Alakrana, retenus par des pirates somaliens depuis le 2 octobre dernier. Les pirates réclament quatre millions de dollars de rançon.