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Royaume-Uni / Somalie

Londres ne cède pas aux pirates

Article publié le 01/11/2009 Dernière mise à jour le 01/11/2009 à 23:41 TU

Les ravisseurs du couple britannique capturé dans l'océan Indien le 23 octobre ont demandé une rançon de 7 millions de dollars pour le libérer. Londres n'est pas près de céder à ce chantage.
Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss

Photo&nbsp;datée du 28 octobre&nbsp;du voilier <em>Lynn Rival </em>appartenant au couple britannique Paul et Rachel Chandler,&nbsp;retenu en otage par des pirates somaliens.(Photo : Reuters)

Photo datée du 28 octobre du voilier Lynn Rival appartenant au couple britannique Paul et Rachel Chandler, retenu en otage par des pirates somaliens.
(Photo : Reuters)

Le gouvernement ne fera aucune concession aux preneurs d’otages et cela inclut le paiement d’une rançon, déclare le porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères après la demande d’un paiement de 7 millions de dollars faite par les pirates qui ont enlevé, il y a neuf jours, un couple de touristes britanniques au large des côtes de la Somalie.

C’est la politique habituelle du gouvernement britannique de ne jamais céder aux preneurs d’otages. Le Premier ministre Gordon Brown a lancé un appel aux pirates pour qu’ils libèrent le couple britannique, mais on ne sait même pas si un contact officiel a été établi avec les ravisseurs.

C’est dans un appel téléphonique à la BBC qu’un des pirates a demandé cette rançon. Il a expliqué que cet argent compenserait les dommages causés aux pêcheurs locaux par les opérations contre la piraterie lancées par l’Otan dans la région.

Des proches du couple enlevé ont rencontré à Londres le Premier ministre somalien Omar Abdirashid Sharmarke. Il les a assurés que les pirates traitaient habituellement bien leurs otages. Selon les experts familiers de ces affaires, les rançons demandées par les pirates somaliens font souvent l’objet de longues négociations. Elles aboutissent en général à des libérations pour des sommes beaucoup moins importantes.