L’abstinence ne dope pas le sperme
(MFI) Le conseil donné aux hommes selon lequel le sperme serait de meilleure qualité après une abstinence de 2 à 7 jours ne reposerait sur aucune preuve scientifique. Des chercheurs israéliens ont analysé le sperme de 6 000 hommes qui suivaient un programme de procréation assistée. Tous s’étaient abstenus de relations sexuelles jusqu’à deux semaines avant le recueil du sperme. Le volume, la concentration, le nombre de spermatozoïdes et leur mobilité ont été analysés. Selon les résultats, le volume de sperme augmente bien après 11 à 14 jours d’abstinence mais par contre, la mobilité des spermatozoïdes diminue pour les hommes dont le sperme est pauvre en spermatozoïdes. Un effet contraire à celui recherché.
Dépendance aux boissons allégées et caféinées
(MFI) Plusieurs médecins nutritionnistes rapportent des cas de dépendance au Coca-Cola light. Ainsi, le Dr Annie Lacuisse-Chabot raconte que des patients lui confient ne pas pouvoir s’empêcher d’en boire un litre et demi par jour ; ils s’avouent dépendants. Le Dr Lacuisse-Chabot n’a à ce jour jamais rencontré de dépendance à une autre boisson gazeuse que le Coca-Cola light. Si aucune étude scientifique de grande ampleur n’a jamais été réalisée à ce jour, la question est posée sur les conséquences d’un abus de cette boisson sur la santé. Les Américains avaient déjà constaté (Archives of Family Medecine) que les adultes comme les enfants pouvaient devenir psychologiquement et physiquement dépendants de boissons allégées et caféinés. Cette dépendance se manifeste souvent par une irritabilité tant que la personne n’a pas absorbé la boisson en question, dès le matin. Si vous êtes dans ce cas, explique le Dr Lacuisse-Chabot, vous devez diminuer votre consommation. Il ne s’agit pas de parler de drogue ni de se désintoxiquer, mais simplement de se déshabituer.
SRAS : premier test rapide
(MFI) Les laboratoires Roche (Suisse) viennent d’annoncer le lancement mondial d’un test de dépistage du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le développement de ce test, qui réagit en une heure, a nécessité à peine huit semaines, un record, estime le groupe pharmaceutique. Le test du SRAS sera dans un premier temps réservé à des laboratoires agréés et devra être utilisé par un personnel qualifié. Même si le taux d’infection par le virus est actuellement à la baisse, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve ; dans cette perspective, a ajouté un responsable de Roche, les chercheurs pourront utiliser le test pour tenter de répondre à toutes les inconnues qui subsistent autour du SRAS.
Sida et tuberculose : une synergie mortelle
(MFI) Plus de 70 % des Africains vivant avec le virus du sida et également infectés par la tuberculose sont privés de médicaments antituberculeux et de soins de qualité. Sida et tuberculose s’aggravent l’un l’autre en se ravivant mutuellement. Faute de traitement antituberculeux, les personnes infectées par le VIH meurent quelques mois après avoir contracté la tuberculose, rappelle l’OMS qui demande pour ces malades la généralisation de la gratuité des médicaments. Le traitement complet de la tuberculose ne coûte pourtant que 10 dollars par malade, rappelle l’OMS, et il est efficace à 95 % quel que soit le statut du malade vis-à-vis du virus du sida. L’an dernier, quelque 80 000 Africains tuberculeux et atteints par le virus du sida ont pu être guéris de la tuberculose. Cependant, la maladie progresse plus vite que les structures de soins antituberculeux : en 2002, 200 000 Africains porteurs du VIH sont morts de la tuberculose.
Rhumatisants, attention au soleil
(MFI) Les rhumatisants qui utilisent des gels de kétoprofène pour soulager leurs douleurs doivent éviter de s’exposer au soleil. Cet avis a été émis par les autorités sanitaires françaises après qu’une enquête ait recensé un nombre excessif de cas photosensibilisation chez des patients traités par ces gels à base d’anti-inflammatoire non stéroïdien. Il est donc recommandé, pendant la durée du traitement et les deux semaines suivant l’arrêt, de ne pas s’exposer au soleil et de protéger la zone traitée par le port de vêtements. Il faut aussi penser à se laver les mains après chaque l’application du gel. La photosensibilisation est une réaction de la peau sous l’effet du soleil qui provoque rougeurs et vésicules ; la peau ainsi irritée peut ensuite conserver définitivement une coloration beaucoup plus foncée que la carnation d’origine (hyperpigmentation).
La peste, toujours d’actualité
(MFI) La survenue récente de cas de peste en Algérie nous rappelle que cette maladie peut réapparaître dès lors que certaines conditions sont réunies. La peste est transmise des rats aux humains par l’intermédiaire de puces. La maladie peut évoluer vers une septicémie et tuer en 36 heures ou se transformer en peste pulmonaire très dangereuse, car très contagieuse, elle aussi rapidement mortelle en l’absence de traitement antibiotique approprié. Responsable dans le passé d’épidémies meurtrières, la peste n’a pas disparu de la planète. Chaque année, elle cause entre 100 et 200 décès alors qu’environ 1 250 cas sont déclarés à l’OMS dans plus de 20 pays. Des foyers de contamination subsistent surtout en Afrique mais aussi en Amérique du Nord et du Sud, et en Asie.
Claire Viognier
Encadré : Vrai ou Faux ?
La masturbation réduit-elle les risques de cancer de la prostate ?
(MFI) Vrai. C’est ce qu’affirment en tout cas des chercheurs australiens. Selon eux, les hommes qui se masturbent fréquemment réduiraient en effet leur risque d’être atteints d’un cancer de la prostate. Ils expliquent cet effet bénéfique inattendu par le fait que les éjaculations fréquentes permettraient d’évacuer les substances potentiellement cancérigènes de la prostate. L’étude australienne, qui a porté sur plus de 2 000 hommes âgés de 40 à 69 ans, a démontré que ceux qui éjaculent plus de cinq fois par semaine réduisent d’un tiers leur risque de cancer de la prostate. Le sperme est une association de nombreuses substances chimiques qui, en raison de leur activité biologique, peuvent devenir cancérigènes si elles stagnent dans les canaux de la prostate. Le directeur de cette recherche, le Dr Graham Giles, a précisé que mystérieusement, l’effet préventif de l’éjaculation semble être uniquement lié à la masturbation, pas aux relations sexuelles fréquentes.
C. V.
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