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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

19/09/2003
Chronique Santé

Sida : traiter 3 millions de malades

(MFI) Lors de sa prise de fonction, Dr Jong Wook Lee, nouveau directeur général de l’OMS, s’est donné comme objectif de fournir des antirétroviraux à 3 millions d’habitants des pays en développement d’ici la fin 2005. Actuellement, seulement 300 000 personnes sur les 6 millions qui en ont besoin reçoivent un traitement contre le sida : parmi elles, on ne compte que 50 000 Africains. Pour atteindre son but, l’OMS va élaborer un plan mondial contre le sida qui concernera également la tuberculose et le paludisme. De nouveaux efforts doivent être faits, a déclaré le Dr Lee, pour que les personnes qui en ont besoin bénéficient de traitements qui ont démontré leur efficacité.

La pizza contre le cancer ?

(MFI) Des chercheurs italiens (forcément) viennent de mener une étude qui démontre que la consommation de pizza réduit sensiblement le risque de certains cancers. Publiée dans l’International Journal of Cancer, l’enquête a été menée par l’Institut pharmacologique de Milan auprès de 3 315 Italiens atteints d’une tumeur de l’appareil digestif ou de la gorge. Leurs habitudes alimentaires ont été analysées et comparées à celles de 5 000 autres patients atteints d’autres affections.
Résultat, ceux qui mangent de la pizza une ou plusieurs fois par semaine sont moins touchés par le cancer que ceux qui n’en prennent jamais. Les risques de cancer buccal, de l’œsophage et du colon sont respectivement diminués de 34 %, 59 % et 26 % selon les données publiées. Les chercheurs pensent que la tomate, connue pour être protectrice contre des tumeurs, joue ici un rôle-clé. Mais, ajoutent-ils, la pizza pourrait être simplement un indice d’un style de vie, une version italienne du régime crétois.


Pilule et cigarette, une association à haut risque

(MFI) Une étude au long cours (35 ans) portant sur 17 000 femmes montre sans conteste que la pilule contraceptive est sûre mais qu’elle peut être mortelle pour les fumeuses. Dans ce travail réalisé par des chercheurs anglais, il a été constaté que la prise de pilule contraceptive n’augmentait pas le risque de décès de ses utilisatrices. Par contre, les femmes sous pilule voient leur risque de mourir d’une maladie cardiaque augmenter de 25 % dès lors qu’elles fument. Pour celles qui prenaient la pilule et qui fumaient plus de 15 cigarettes par jour, ce risque double carrément (par rapport aux non-fumeuses).

Sport et boisson : la bonne dose

(MFI) Pour un sportif, ne pas boire suffisamment occasionne des crampes, de la fatigue, etc. Mais à l’inverse, nous apprend le Dr Timothy Noakes, médecin du sport en Afrique du Sud, boire trop avant, pendant ou après une activité sportive peut voir des conséquences graves sur la santé. L’excès de boissons même serait responsable de plusieurs décès attribuables à un manque sévère de sel dans le sang qui peut être à l’origine d’une encéphalopathie hyponatrémique. Cet accident gravissime mais heureusement rare se prévient en buvant d’une manière raisonnable. Pour le Dr Oakes, une quantité raisonnable correspond à une fourchette de 400 à 800 millilitres d’eau par heure d’exercice. Cette quantité de liquide est parfaitement adaptée, selon ce spécialiste, à la pratique de la plupart des sports amateurs et de compétition.

Premier-né garçon et risque de fausse couche

(MFI) Quand le premier enfant d’une femme est un garçon, elle aurait plus de risque de faire ensuite des fausses couches, selon une étude danoise. Le Dr Ole Christiansen a en effet étudié le cas de 204 femmes qui ont eu à la suite de leur première grossesse au moins trois fausses couches inexpliquées après plus de 20 semaines de grossesse. Dans ce groupe, 54 % des femmes ayant eu d’abord un garçon ont réussi à avoir un second enfant vivant pendant l’étude, contre 73 % parmi les femmes dont le premier bébé était une fille. Selon la théorie du Dr Christiansen, le bébé mâle déclencherait une réponse hostile du système immunitaire maternel qui resterait en mémoire et réagirait plus vivement lors d’une seconde grossesse avec fœtus mâle. En injectant des anticorps à des femmes déjà mères, mais souffrant de fausses couches à répétition, il est parvenu à doubler leur taux de naissance vivante, ce qui accrédite, pense-t-il, sa théorie.

Tabac, alcool, cannabis : comparaison vaut confusion

(MFI) Plus ou moins dangereux, l’alcool, le tabac et le cannabis ? Une tentative de hiérarchisation des dangers que l’Académie de médecine estime nocive et inadaptée. « Les conséquences de la consommation d’alcool, de même que celle du tabac sont pour l’instant plus sévères que celles du cannabis, notamment en terme de mortalité », reconnaissent les académiciens. Il est donc indispensable de poursuivre et d’intensifier les efforts de prévention concernant les dangers de l’alcool et du tabac ajoutent-ils. Mais, pour les académiciens, le problème est que dans la majorité des cas, le cannabis ne remplace pas le tabac ou l’alcool. Au contraire, disent-ils, il vient s’ajouter à ces deux consommations, auxquelles il ne fait qu’ajouter ses conséquences nocives.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou faux ?
Les enfants n’ont-ils jamais de migraine ?


(MFI) Faux. Comme les adultes, les enfants peuvent être sujets à des maux de tête ou même à des migraines. Ne prenez donc pas à la légère la plainte d’un enfant qui dit qu’il a mal à la tête ! Il y a des signes qui ne trompent pas : il se renferme, cherche l’obscurité, le calme et n’a plus d’appétit. On estime qu’environ 5 % des enfants sont concernés et pour certains d’entre eux, ces crises à répétition représentent un réel handicap. Aspirine ou paracétamol (dosés selon l’âge de l’enfant) peuvent suffire pour un banal de tête. Mais en cas de migraine, il est conseillé de consulter un médecin d’abord pour s’assurer qu’il n’y a pas une maladie sous-jacente et pour adopter ensuite un traitement réellement efficace. Mal pris en charge, maux de tête et migraines ont un impact négatif sur la qualité de vie des enfants touchés. De plus, ces affections trop souvent banalisées sont la source fréquente de problèmes de concentration à l’école.

C. V.




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