Faut-il devenir végétarien pour réduire son cholestérol ?
(MFI) Oui, si l’on se fie à une étude canadienne selon laquelle un régime végétarien pourrait réduire le « mauvais » cholestérol aussi efficacement qu’un traitement médicamenteux. Pendant un mois, des chercheurs de Toronto ont enrôlé 46 hommes et femmes ayant un taux important de mauvais cholestérol.
Ils ont été répartis en trois groupes : le premier a conservé son régime alimentaire tel quel, le deuxième a suivi un traitement médical et le troisième a adopté un régime végétarien spécifique. L’équipe de Toronto a constaté une diminution du taux de mauvais cholestérol de 30,9 % chez ceux qui prenaient des médicaments et de 29 % chez ceux devenus végétariens. Cette étude démontre pour ses auteurs qu’il est tout à fait possible, en modifiant son alimentation, d’éviter un recours systématique aux médicaments.
Contre le rhume, soyez heureux
(MFI) Des chercheurs de Pittsburgh (Etats-Unis) viennent de faire un étonnant constat sur 334 volontaires : ceux qui se sentent heureux, détendus, énergiques seraient à l’abri des rhumes de cerveau ! Après avoir évalué l’état émotionnel de ces « cobayes », les scientifiques leur ont ensuite prélevé des tissus nasaux pour rechercher la présence éventuelle d’une infection à rhinovirus. Selon l’équipe du Dr Sheldon Cohen qui a dirigé ce travail, le fait d’être dans un état d’esprit positif semble diminuer le risque de développer un rhume. Les sujets énergiques, heureux et relaxés seraient donc moins exposés que leurs semblables dépressifs, nerveux et colériques, peut-on lire dans cette étude publiée par Psychosomatic Medecine.
Douleurs sans frontières élargit son champ d’action
(MFI) Douleurs sans frontières (DSF) est la seule organisation non gouvernementale à prendre en charge la souffrance physique. Elle intervient dans sept pays (Angola, Arménie, Cambodge, Maroc, Mozambique, Sénégal et Tunisie) et va bientôt engager des actions au Congo-Kinshasa, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Pour le Dr Alain Serrie, qui préside DSF, la douleur est une priorité de santé. Au départ, l’action de DSF était centrée sur les douleurs entraînées par les amputations et traumatismes causées par les mines antipersonnel. Actuellement, DSF agit sur les douleurs post-opératoires liées au cancer, au sida et aux brûlures. Plus de la moitié (60 %) de son budget est consacré à des actions de formation ; une campagne de récolte de dons est en cours en France afin d’élargir son champ d’action.
Le poisson réduit le risque d’Alzheimer
(MFI) D’après une équipe de chercheurs américains, les personnes âgées qui consomment du poisson au moins une fois par semaine ont deux fois moins de risques de développer la maladie d’Alzeimer. Le Dr Martha Clare Morris, qui a dirigé cette recherche à Chicago auprès de 815 personnes âgées de plus de 65 ans, attribue cet effet protecteur aux acides gras insaturés oméga-3 du poisson. Ces acides gras insaturés ont déjà fait leur preuve du rôle important qu’ils jouent dans le développement du cerveau ; chez les animaux, ils améliorent la capacité d’apprentissage et la mémoire. La même équipe de chercheurs de Chicago avait démontré, à l’inverse, qu’un régime riche en acides gras saturés double les risques de maladie d’Alzheimer. Ces études, sans apporter de preuve définitive de cause à effet, montrent cependant les effets bénéfiques de l’alimentation.
Un réel espoir pour les paralytiques
(MFI) Le dogme selon lequel les paralysies sont irréversibles est en train de tomber. Une équipe de l’Inserm de Montpellier (France) est en effet parvenue à faire remarcher des souris qui avaient subi une section de la moelle épinière. L’équipe du Pr Alain Privat a réussi à identifier ce qui empêchait le système nerveux de se régénérer après avoir été endommagé. Il s’agit en fait d’une cicatrice qui se forme autour de la lésion ; en empêchant, grâce à la thérapie génique, le processus de cicatrisation, ces chercheurs ont constaté la repousse des fibres nerveuses et la reprise de la marche. On saura dans cinq ans si cette voie de recherche est applicable à l’homme. Dans un premier temps, cette technique serait employée pour les personnes venant d’être victimes d’un accident, c’est-à-dire avant la formation de la cicatrice dans le système nerveux. Ensuite, les chercheurs espèrent même pouvoir intervenir sur les paralytiques de plus longue date.
Fast-food de Rio sous haute surveillance
MFI) Le maire brésilien de Rio de Janeiro, engagé dans un combat contre l’obésité, demande aux fast-food de sa ville d’afficher la liste des nutriments de tous les aliments qu’ils servent. Le décret du maire exige que ces établissements de restauration rapide informent leurs clients de la teneur en calories ou en cholestérol des plats qu’ils servent. Ils ont 90 jours pour s’exécuter. Le maire de Rio pense que cette mesure tuera l’obésité dans l’œuf en mettant les enfants et les adolescents en garde contre l’excès de ce type de nourriture. Champion de la lutte contre la malbouffe, monsieur le Maire a déjà interdit la vente de bonbons et de sodas dans les écoles de sa ville.
Claire Viognier
Encadré : Vrai ou faux ?
Les fruits et légumes perdent-ils leurs vitamines au cours de l’épluchage ?
(MFI) Vrai. Les vitamines et les minéraux des fruits et des légumes sont particulièrement concentrés dans et sous la peau. Un épluchage grossier peut entraîner jusqu’à 25 % de perte. Pour préserver au mieux les vitamines et les minéraux :
- quand c’est possible, consommez la peau après avoir lavé et essuyé le fruit ou les légumes ;
- évitez d’utiliser un couteau qui fait des épluchures épaisses, préférez un économe ;
- grattez au couteau la peau des navets, des carottes, des pommes de terre à la peau fine au lieu de les éplucher.
CERIN
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