La marche réduit le risque de cancer du sein
(MFI) Une équipe de chercheurs américains vient de montrer que la marche peut réduire le risque de cancer du sien, même chez des femmes dites à risques et quel que soit leur âge. Ils se sont étayés sur les données d’une étude regroupant 74 000 femmes qui a montré récemment qu’un traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause augmentait le risque de cancer du sein et de maladies cardio-vasculaires. Les auteurs ont montré que la pratique d’une activité physique, modérée mais régulière, permettait de réduire le risque de cancer du sein. Les femmes qui marchaient une dizaine d’heures par semaine avaient ainsi un risque diminué de 30 % par rapport aux femmes moins actives. Le bénéfice était le même chez les femmes sous THS ou présentant ou non des facteurs de risques tels des antécédents familiaux de cancer ou l’absence de grossesse.
Un pas de plus vers la pilule pour hommes
(MFI) Une méthode contraceptive destinée aux hommes et associant testostérone et progestérone est parvenue pour la première fois à prévenir toute grossesse chez 55 couples pendant un an. Pendant trois à six mois, les hommes ont d’abord reçu de la progestérone en injections et des implants de testostérone de façon à stopper la production de spermatozoïdes. Ensuite, pendant une période de douze mois, aucune grossesse n’a été enregistrée. Au terme de l’étude australo-américaine, il a fallu entre six et douze mois pour que la qualité du sperme des participants revienne à la normale. Efficace mais encore contraignante à cause des injections et des implants, cette méthode contraceptive masculine demandera encore quelques années avant sa commercialisation.
Des os qui ne tiennent plus le coup
(MFI) En 30 ans, le nombre de fractures de l’avant-bras chez les moins de 35 ans a augmenté de 42 %, révèle une étude réalisée par la clinique Mayo de Rochester (Etats-Unis). Cette élévation est principalement due à une forte augmentation du nombre de cas chez les moins de 20 ans, a constaté le Dr Sundeep Khostla qui a dirigé cette enquête. Pour les chercheurs de la Clinique Mayo, cela serait dû à une dégradation de la densité minérale osseuse des adolescents. La cause serait à rechercher dans un changement du mode de vie et notamment du régime alimentaire qui rétrécit de plus en plus la part des produits laitiers ; le manque d’activité physique des adolescents serait également un facteur d’aggravation.
Cancer : les navigants ne sont pas plus exposés que les autres
(MFI) Plusieurs études, ces dernières années, ont retrouvé parmi le personnel navigant des compagnies aériennes une élévation significative du risque de cancer du sein et de la peau. Ainsi, voler pendant 750 heures était censé augmenter de 10 % l’incidence des cancers à cause des radiations cosmiques qui sont 150 fois supérieures à 10 000 mètres d’altitude à ce qu’elles sont au niveau de la mer. Une toute récente étude portant sur 44 000 navigants, la plus large jamais réalisée, vient contredire ces affirmations. Selon les données recueillies, l’incidence du cancer des personnels navigants ne serait en fait pas supérieure à celle de la population générale.
SRAS : moins de morts
(MFI) L’OMS vient de réviser à la baisse le nombre de morts liées à l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui a sévi pour la première fois cette année. Le bilan s’établit désormais à 774 contre 916 en août dernier. Ces chiffres en baisse proviennent de Taiwan qui a pratiquement réduit de moitié le nombre de personnes affectées par le SRAS (346 contre 665). Cette révision serait due au fait que de nombreux décès avaient été attribués à tort au SRAS alors qu’ils avaient pour origine d’autres maladies. Aujourd’hui, les autorités taiwanaises attribuent au SRAS 37 morts contre 180. Le seul test considéré comme fiable ne peut être utilisé qu’environ 3 semaines après l’infection, d’où des décalages dans le diagnostic.
Sida : essais d’un gel protecteur pour les femmes
(MFI) Un gel contre le virus du sida, efficace à 100 % sur les singes, est en cours d’expérimentation sur les humains en Australie. Le produit appelé VivaGel (!) contient des protéines qui empêchent le virus du sida d’entrer en contact avec les cellules saines et de les infecter. Le gel doit être introduit dans le vagin avant un rapport sexuel ; il permet ainsi aux femmes selon John Raff directeur des laboratoires Starpharma, de maîtriser la situation lorsque les hommes refusent le préservatif. Si les tests en cours en Australie ont d’aussi bons résultats que les essais sur les singes, VivaGel pourrait être disponible dans environ 4 ou 5 ans. D’ici là, le préservatif reste plus que jamais de mise.
Claire Viognier
Encadré : Vrai ou Faux ?
Le tremblement-il est un signe d’alcoolisme ?
(MFI) Vrai et Faux. Un tremblement peut en effet être lié à un manque d’alcool chez l’alcoolique chronique. Chez ce dernier, le tremblement est présent au lever mais dès la prise d’alcool ou de médicaments adaptés, il cède. Le tremblement est le signe d’une grande dépendance à l’alcool qui n’est plus supportée par le cerveau. A ce stade, la personne risque le delirium tremens et la mort. Mais le tremblement peut aussi avoir comme origine la maladie de Parkinson. Dans ce cas, il persiste au repos ; la personne, même immobile, assise ou allongée ne peut réprimer le mouvement qui agite essentiellement ses mains.
Les personnes âgées, sans être le moins du monde atteintes de Parkinson ni d’alcoolisme, peuvent pourtant trembler. Ce sont alors les extrémités des membres mais aussi la tête qui bouge en permanence. Dans les cas où ces mouvements incontrôlables gênent la vie quotidienne, des médicaments peuvent être prescrits.
Des émotions comme la peur ou même une grande joie peuvent bien sûr provoquer des tremblements. A la différence des précédents, ils cèdent en même temps que le calme émotionnel revient. L’abus de café est également responsable de tremblements peu visibles par les autres, mais fortement ressentis et gênants pour la personne.
C. V.
|