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14/11/2003
Diabète (2) : le prévenir, le contrôler

(MFI) Aujourd’hui, le diabète de type 2 frappe de plus en tôt. La maladie est maintenant de plus en fréquente chez les jeunes, voire chez l’enfant. Chez ces derniers, sa progression est directement liée à l’augmentation spectaculaire de l’obésité infantile.

Parce qu’il est silencieux, c’est-à-dire sans symptômes apparents, le diabète de type 2 est le plus grave. Faute d’un dosage du glucose (sucre) dans le sang, la maladie peut évoluer sournoisement pendant sept à dix ans sans que le malade en ait conscience. En France, on estime ainsi que plusieurs centaines de milliers de personnes (entre 400 000 et 800 000) sont ainsi des diabétiques qui s’ignorent. Défini par un taux de sucre trop élevé (hyperglycémie chronique) le diabète de type 2 résulte de l’incapacité de l’organisme à réagir correctement à l’action de l’insuline produite par le pancréas. Il représente environ 90 % des cas mondiaux alors que le diabète de type 1, dit diabète juvénile, est causé par l’incapacité du pancréas à produire de l’insuline.
Encore maintenant et dans la plupart des cas, c’est la survenue d’une complication comme une atteinte de la rétine, des reins, des coronaires ou des nerfs sensitifs qui conduira à un diagnostic tardif. Pourtant, un simple bilan sanguin régulier permet de détecter le risque de diabète bien en amont. Chez un sujet normal, non diabétique, le taux de sucre dans le sang se situe autour d’1 g par litre à jeun. Chez le diabétique, ce taux grimpe au-delà d’1,26 g/l à jeun. Attention, un taux entre 1,10 et 1,26 g/l à jeun signale déjà un risque majeur de survenue ultérieure de diabète. C’est donc un signal d’alerte qui doit déclencher la mise en route de mesures simples qui peuvent empêcher l’entrée dans la maladie.
D’abord, surveiller son poids et si besoin est, perdre les kilos superflus. Parallèlement, se mettre ou se remettre à l’exercice physique. Le bénéfice de l’exercice est aussi net en prévention du diabète que lorsque la maladie est installée. Les deux vont de pair : perdre quelques kilos améliore la glycémie et l’activité physique permet de maintenir la perte de poids obtenue par le régime qui consistera à diminuer les graisses, les sucres et l’alcool. Plusieurs études ont montré les bienfaits de la pratique d’une activité physique, trente minutes par jour, réalisée à bonne vitesse sans pour autant entraîner d’essoufflement. On sait aussi maintenant que cette demi-heure d’exercice, même fractionnée en périodes de dix minutes dans la journée, est aussi bénéfique pour prévenir que pour stopper le diabète chez des personnes à risque.
A en croire des études menées aux Etats-Unis, les personnes à risque de diabète de type 2, ainsi « traitées » par l’exercice et par l’équilibre alimentaire, voient leur risque de développer la maladie diminuer de 58 %. Alors que celles qui sont traitées par un médicament anti-diabétique ne voient leur risque réduit que de 38 %. Il est important que, comme le préconisent les diabétologues, les personnes à risque contrôlent leur poids et bougent le plus possible en privilégiant des activités d’endurance comme la marche, la natation, le vélo... Il ne faut pas confondre exercice physique et sport expliquent-ils, nous recommandons simplement que les gens se remettent à bouger, qu’ils fassent fonctionner leurs muscles...


Claire Viognier

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