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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

14/11/2003
Chronique Santé

Un bébé américain sur trois né en 2000 sera diabétique

(MFI) Parmi tous les bébés nés en l’an 2000, un sur trois deviendra diabétique, affirme une étude parue dans le Journal of the American Medical Association. Le risque estimé pour ces bébés de devenir diabétique est de 32,8 % pour les hommes et de 38,5 % pour les femmes.
Les auteurs de l’étude soulignent que le diabète réduit fortement l’espérance de vie. Par exemple, estiment-ils, pour une personne diagnostiquée à 40 ans, les hommes verront leur vie écourtée de 11,6 ans et de 18,6 ans en terme de qualité de vie alors que les femmes auront leur existence raccourcie de 14,3 ans et de 22 ans en qualité.


SRAS : l’air n’est pas en cause

(MFI) Selon un rapport publié par l’OMS, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) n’est pas transmissible par l’air. D’après les différentes études menées dans le monde, aucune preuve en ce sens n’a été retrouvée. Dans toutes les zones affectées par l’épidémie, mentionne l’OMS, la voie principale de transmission a été le contact direct, par l’intermédiaire des yeux, du nez ou de la bouche par projections de salive infectée. Un malade du SRAS ne contamine en moyenne que trois personnes alors que pour les maladies transmissibles par l’air comme la grippe, une personne peut infecter toute une salle d’attente rien qu’en toussant. Pour cette raison, le simple fait de se laver les mains fréquemment peut ralentir la propagation de la maladie, indique le rapport.

Contre le cancer, les globules blancs

(MFI) En modifiant génétiquement les globules blancs, des chercheurs australiens pensent avoir trouvé un traitement efficace contre cancer. Celui-ci consiste à prélever des centaines de millions de globules blancs chez le malade. L’ADN de ces globules est ensuite modifié de façon à ce qu’ ils identifient et combattent la tumeur avant d’être réinjectés au malade. Après les premiers tests menés sur des souris, les Australiens pensent pouvoir effectuer des essais sur l’homme d’ici dix ans. Grâce à la modification génétique, au lieu d’avoir un très petit nombre de globules blancs (un sur mille) actifs contre la tumeur, les chercheurs pensent qu’il sera possible d’activer 100 % de ces cellules immunitaires contre le cancer.

Un gène qui double le risque d’infarctus

(MFI) Des chercheurs islandais viennent d’identifier un gène qui doublerait le risque d’infarctus chez ses porteurs. Les laboratoires DeCode et Roche se sont associés pour mettre au point un test reposant sur l’ADN afin d’identifier ainsi les personnes à risque élevé. La découverte a été réalisée en étudiant 2 000 personnes victimes d’infarctus en Islande et leurs parents indemnes. Chez les personnes portant ce gène, le risque d’infarctus s’est révélé aussi élevé, voire plus qu’en cas de tabagisme, d’hypertension artérielle, de diabète ou de cholestérol. Dépister ces personnes grâce à un test, permettrait d’instaurer précocement des traitements protecteurs et donc de minimiser le risque d’infarctus.

Dans le cerveau du rat, un puissant anti-douleur

(MFI) Des chercheurs français (Institut Pasteur de Paris, CEA de Saclay et université de Nancy) viennent de localiser chez le rat, une molécule, la sialorphine. Secrétée lorsque les rats sont stressés, la sialorphine leur permet d’inhiber la perception de la douleur. La sialorphine agit contre la douleur en empêchant les opiacés naturellement sécrétés par l’organisme d’être dégradés par une enzyme. Selon les chercheurs, la sialorphine pourrait ainsi être le chef de file d’une classe de molécules naturelles destinées au traitement de la douleur.

Accros à un antidépresseur

(MFI) Cinq Danoises ont l’intention de faire un procès au laboratoire GlaxoSmithKline pour ne pas les avoir informées des effets secondaires d’un antidépresseur, le Seroxat. Après deux ans de traitement, Katrine Vissing 29 ans, a voulu arrêter le médicament. « Mais c’était dix fois pire qu’avant, mes crises d’angoisse étaient plus terribles que jamais et j’ai dû reprendre le traitement après 2 semaines d’interruption. Depuis 6 ans, je mes sens droguée a déclaré la plaignante, car je suis obligée de prendre le Seroxat tous les jours ». Les cinq femmes exigent que le fabricant du Seroxat dise la vérité et paye des dédommagements pour leurs « vies brisées ». Selon la presse danoise, d’autres témoignages de femmes rapportent également de violents symptômes de dépendance apparus lors de tentatives d’arrêt du traitement.
Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
La pilule contraceptive peut-elle favoriser la rétention d’eau ?


(MFI) Vrai. Beaucoup de femmes, tout en reconnaissant que la pilule est une méthode fiable, se plaignent qu’elles les fasse grossir. Chez environ une sur trois, il est vrai que la pilule peut faire gagner quelques kilos. Même s’il ne s’agit pas de gain de graisse, mais d’eau, le résultat est là. Les oestrogènes contenus dans la pilule favorisent en effet la rétention d’eau chez les femmes prédisposées. Avec comme conséquence des doigts boudinés, un ventre un peu trop rond et des jambes lourdes. Une autre pilule, à base de drospirénone, modifie du tout au tout la donne pour les femmes qui ont cette fâcheuse tendance à la « gonflette » : elle leur permettra en effet de bénéficier de toute l’efficacité de la méthode sans en avoir les effets secondaires déplaisants.
C. V.




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