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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

30/01/2004
Chronique Santé

Ebola : premier essai d’un vaccin chez l’homme

(MFI) Des volontaires viennent de recevoir aux Etats-Unis le premier candidat vaccin contre le virus d’Ebola. L’essai inclut 27 personnes de 18 à 44 ans : 6 recevront un placebo et les autres le vaccin. Les participants recevront trois injections en deux mois et seront suivis pendant un an. Les recherches contre Ebola ont été intensifiées d’une part parce que les flambées épidémiques se rapprochent et se multiplient et d’autre part parce que le virus Ebola est considéré comme une arme bio-terroriste potentielle. La fièvre hémorragique d’Ebola est en effet mortelle dans 50 à 90 % des cas.

Vols long courrier : 1 % de risque de thrombose

(MFI) Une étude néozélandaise estime que le risque de thrombose, suite à la formation de caillots de sang, pourrait être de 1 % parmi les usagers habituels de vols long courrier. Ce travail que publie le Lancet inclut 878 habitués des vols long courrier (39 heures de vol en six semaines) âgés de 18 à 70 ans : 9 ont souffert d’une thrombose veineuse profonde ou d’une embolie pulmonaire dans les trois mois suivant leur voyage. Malgré certaines précautions (17 % des voyageurs portaient des bas de contention et 31 % avaient pris de l’aspirine), plusieurs ont quand même eu une thrombose. Par ailleurs, des usagers de la classe affaires ont aussi été touchés, ce qui implique, suggèrent les auteurs, de substituer au terme de « syndrome de la classe économique » celui de « thrombose des voyageurs aériens ».

Alzheimer : des signes métaboliques annonciateurs

(MFI) Des modifications du métabolisme cérébral précéderaient de plusieurs décennies les premiers signes de la maladie d’Alzheimer. C’est ce qu’a pu montrer l’étude d’une équipe américaine en pratiquant un scanner sur 12 jeunes patients porteurs d’une mutation génétique corrélée à un haut risque d’Alzheimer. Les résultats font apparaître chez ces jeunes patients les mêmes modifications métaboliques que chez les malades d’Alzheimer. Cela se traduit par un niveau de glucose cérébral particulièrement bas ; c’est une caractéristique des malades atteints d’une forme évoluée de la maladie. Pour les chercheurs, l’étude du métabolisme du glucose cérébral est un axe prometteur de recherche : plus les troubles sont dépistés tôt, plus les chances de prévention sont grandes.

Diabète et hypertension : l’exercice réduit vraiment le risque

(MFI) Selon une récente étude, les personnes qui font peu ou pas d’exercice physique multiplient entre trois et six fois leur risque de développer un diabète ou une hypertension artérielle. Publiée dans le JAMA (Journal of the American Medical Association), l’étude a inclus 5 000 jeunes de 18 à 30 ans qui ont été suivis pendant quinze ans. Si tous ceux qui bougent peu ou pas du tout se mettaient à l’exercice, il y aurait une baisse de 21 à 28 % des cas d’hypertension et de diabète, affirment les chercheurs. Cependant, ajoutent-ils, chez ceux qui sont devenus obèses durant l’enfance ou l’adolescence, l’exercice ne protège pas du diabète. Un argument de plus pour la surveillance de la courbe du poids et de la croissance des enfants.

Origine sociale et transplantation rénale

(MFI) Des chercheurs britanniques ont cherché à savoir si tous les malades avaient la même chance de bénéficier d’une transplantation rénale. Ils ont analysé sur une période dix ans les dossiers de 4 523 patients en attente d’une greffe du rein : parmi eux, 1 736 ont été placés sur une liste d’attente et 1095 ont finalement bénéficié d’une transplantation. Les scientifiques se sont donc particulièrement intéressés aux patients exclus. Parmi eux, ils ont relevé une sur-représentation des femmes et des diabétiques. De même, les personnes âgées ou issues de milieux défavorisés étaient moins susceptibles d’accéder à l’intervention. Une étude révélatrice qu’il serait intéressant d’élargir à d’autres pays.

Médicaments : leur effet dépend des patients

(MFI) Selon un dirigeant du géant pharmaceutique GlaxoSmithKline, la plupart des médicaments n’ont aucun effet sur la majorité des patients. La très grande majorité des médicaments ne font effet que sur 30 à 50 % des patients. Ainsi, les médicaments contre la maladie d’Alzheimer ne sont efficaces que sur moins d’un malade sur trois et ceux contre le cancer agissent sur un quart seulement, parce que les gènes du malade empêchent l’action du médicament. Il suffirait d’un simple test ADN, a-t-il ajouté, pour identifier les patients qui répondent à tel ou tel médicament. Les recherches en ce sens se multiplient afin de n’administrer aux malades que les médicaments susceptibles d’avoir un effet réel.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
Les personnes âgées peuvent-elles être anémiées ?


(MFI) Vrai. Le manque de fer est une carence que l’on trouve fréquemment chez les seniors. Bien qu’on s’intéresse plus souvent à l’anémie chez les femmes enceintes et les jeunes enfants, les personnes âgées sont loin d’être épargnées. De plus, les signes caractéristiques de l’anémie (fatigue, pâleur, somnolence, essoufflement, palpitations) sont très communs chez la personne âgée ; on risque de ce fait de passer à côté d’un grave problème pourtant facile à traiter. Une récente observation a mis en effet en évidence que l’anémie double le risque de décès et augmente de 40 % le risque d’hospitalisation chez la personne âgée. La plupart du temps, notent les spécialistes, la carence en fer des plus âgés est due à un état de dénutrition lié au manque d’appétit. Il convient donc de veiller à ce que les aliments riches en fer (viande rouge, abats, jaune d’oeuf, légumes secs...) figurent régulièrement à leur menu.

C. V.




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