L’obésité accentue la gravité du cancer de la prostate
(MFI) Des études menées aux Etats-Unis laissent penser que l’obésité provoque le développement de tumeurs plus graves dans un cancer de la prostate. De plus, d’après ces récents travaux, les hommes obèses qui développent un premier cancer sont davantage sujets à une récidive après une opération. Selon les chercheurs qui ont mené ces études, les protéines et les hormones stockées dans la graisse corporelle pourraient favoriser la croissance d’une tumeur cancéreuse de la prostate chez les hommes obèses.
Stress, longévité et... Titanic
(MFI) Si beaucoup d’études se sont penchées sur les effets du stress post-traumatique sur la santé, c’est la première fois qu’on en trouve une qui observe ses conséquences sur la longévité. Des chercheurs britanniques se sont donc penchés sur les 435 survivants de la catastrophe du Titanic. Leur travail révèle que ces personnes ont eu en fait une longévité tout à fait comparable à celle de la population générale. En observant les registres de l’époque, les survivants auraient même un léger avantage (environ une année de plus) par rapport à leur contemporains américains ou suédois. Ainsi, cinq femmes ont dépassé les cent ans et les trois survivants encore en vie ont tous plus de 90 ans.
Hygiène : les infirmières plus propres que les médecins
(MFI) On sait qu’à l’hôpital, le lavage fréquent des mains du personnel soignant évite la transmission des microbes. Selon un chercheur du pays de Galles, il semble que les infirmières soient plus soucieuses de cette pratique que les médecins. Le médecin, qui publie son étude dans British Medical Journal, a pendant un an comptabilisé la quantité de savon liquide utilisé par une équipe chirurgicale de 5 soignants, médecins et infirmières. Résultat : les infirmières se lavent les mains plus souvent que les médecins et elles sont généralement plus pointilleuses sur leur hygiène personnelle.
Stérilisation féminine sans scalpel
(MFI) Une nouvelle technique de stérilisation féminine non chirurgicale devrait offrir une alternative à la ligature des trompes. La méthode, appelée « Essure », consiste, comme pour la ligature, à boucher les trompes de Fallope. La nouveauté est qu’il suffit de placer, via les voies naturelles, un petit ressort métallique dans chaque trompe. Le résultat est définitif après trois mois, le temps nécessaire pour que la trompe s’obture grâce au tissu cicatriciel qui se forme autour du ressort. Plus de 600 femmes dans le monde (292 en France) ont déjà bénéficié de cette technique. Seul bémol, dans 11 % des cas, la pose d’Essure est impossible pour des raisons anatomiques.
Moins de stress, moins d’hypertension
(MFI) Une étude vient d’être menée chez 150 hypertendus, tous d’origine afro-américaine, une population plus sujette à cette pathologie. Les participants ont été répartis en trois groupes : le premier a appris à pratiquer la méditation transcendantale, le deuxième une technique de relaxation musculaire et le troisième a participé à un programme d’éducation sur la santé. Tous les participants ont vu leur tension diastolique (chiffre le plus bas) diminuer : ceux des deux derniers groupes de trois points, alors que ceux qui pratiquaient la méditation ont vu ce même chiffre descendre de cinq points.
Médicaments gratuits pour 500 000 tuberculeux
(MFI) L’OMS et le groupe pharmaceutique Novartis ont conclu un accord selon lequel un demi-million de malades tuberculeux pourront recevoir gratuitement leur traitement. Selon les termes de l’engagement, Novartis fabriquera des trousses spéciales de comprimés qui associent tous les anti-microbiens nécessaires aux deux phases que comporte le traitement. Cette présentation du traitement améliore nettement son observance et réduit de fait l’apparition de tuberculose pharmaco-résistante, beaucoup plus chère et difficile à soigner. Les médicaments seront fournis aux programmes qui utilisent la stratégie DOTS, internationalement recommandée.
Claire Viognier
Encadré : Vrai ou Faux ?
Le chocolat est-il déconseillé avant l’âge de deux ans ?
(MFI) Vrai. Le chocolat contient en effet beaucoup trop de graisses pour le système digestif du petit-enfant. Si vous tenez cependant à lui en faire apprécier le goût, limitez-vous aux préparations spécialement destinée aux bébés. Les poudres à ajouter au lait ou les desserts spécifiques pour jeune enfant contiennent du cacao fortement dégraissé, généralement à 5 %. Mais même ces produits de l’alimentation infantile ne conviennent pas à l’estomac des petits avant un an. La caféine contenue dans le chocolat est une autre raison de ne pas en donner aux petits : quatre carrés équivalent à une tasse d’expresso.
C. V.
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