accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Santé Liste des articles

05/03/2004
Chronique Santé

Traitement de la ménopause : les Américaines reculent

(MFI) Suite à la publication d’études mettant en cause le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), le nombre de prescriptions a baissé de 38 % en un an aux Etats-Unis. Ces publications révélaient les risques de cancers et de maladies cardiovasculaires liés au THS. En 2002, 15 millions d’Américaines prenaient un THS, soit 89 millions de prescriptions ; pour 2003, les chiffres devraient être de 57 millions de prescriptions pour 9,5 millions de femmes traitées, soit une baisse 38 %. La tendance en France, où 2 millions de femmes étaient traitées en 2002, est de ne traiter dorénavant que les femmes qui ont des symptômes gênants (bouffées de chaleur), à dose réduite et le moins longtemps possible. Selon un sondage de la Sofres, 32 % des Françaises auraient renoncé au THS cette année.

Une croûte de variole de plus de 100 ans

(MFI) C’est en travaillant à la restauration d’un ouvrage de médecine de 1888 que Suzanne Caro, une documentaliste de l’université de Santa Fé (Etats-Unis), a découvert dans une enveloppe une croûte variolique. Le fragment provenait de la vaccination d’un enfant réalisée par le Dr W.D. Kelly, comme l’atteste sa signature apposée au dos de l’enveloppe. Le CDC d’Atlanta est chargé d’analyser l’échantillon et de déterminer si le virus est toujours vivant. Si c’est le cas, il s’agirait de la troisième souche viable subsistant dans le monde. Depuis la déclaration d’éradication prononcée en 1980 par l’OMS, seules deux souches sont actuellement conservées, l’une en Russie, l’autre aux Etats-Unis.

Santé : les pays en développement stagnent

(MFI) La plupart des pays en développement ne parviennent pas à s’approcher des objectifs fixés à l’aube du millénaire pour améliorer la santé d’ici 2015. L’OMS estime ainsi que seuls 17 % de ces pays sont bien partis pour atteindre la réduction de moitié de la mortalité maternelle. Et la Banque mondiale estime qu’aucun pays d’Afrique subsaharienne n’atteindra l’objectif de diviser par deux sa mortalité infantile dans les délais prévus. La réduction du nombre de personnes souffrant de malnutrition est aussi en retard : seuls 40 % des pays en développement parviennent à suivre les étapes du plan. Une réunion au sommet de toutes les parties engagées fera le point des progrès réalisés et des retards accumulés. Il s’agit pour l’OMS et les pays donateurs de mieux coordonner les actions et de fournir des fonds plus importants.

Ce que les médecins n’osent pas nous dire…

(MFI) Si l’on en croit un récent questionnaire effectué auprès de 200 généralistes par la Fédération nationale des médecins généralistes, les praticiens français ne nous disent pas toujours le fond de leur pensée. Ainsi, huit médecins sur dix aimeraient pouvoir répondre à une demande d’arrêt de travail « Je ne vois pas pourquoi je vous en signerais un » ! Ils sont tout aussi nombreux à ne pas oser aborder de front le problème de la surconsommation d’alcool. Dans un autre registre, un généraliste sur trois admet être parfois incommodé par le manque de propreté de certains patients. Pour expliquer leur retenue et les difficultés qu’ils ressentent pour communiquer avec leurs patients, les médecins invoquent entre autres leur déresponsabilisation et la peur de représailles.

L’ail contre le cancer (de la souris)

(MFI) Des chercheurs de l’Institut Weizmann (Israël) viennent de découvrir de nouvelles propriétés à deux composants de l’ail, cette fois contre les cellules cancéreuses. L’allicine de l’ail résulte du mélange de deux de ses composés, l’alliine et l’allinase ; ces deux molécules ne se mélangent que lorsque les gousses sont écrasées. A doses massives, explique l’équipe du Pr Rabinkov, le mélange est mortel pour les cellules. Les chercheurs ont alors mis au point une technique qui leur permet de cibler les cellules cancéreuses afin qu’elle reçoivent de l’alliine ; ensuite ils injectent l’enzyme (allinase) qui, au contact de l’alliine, détruit les cellules tumorales sans léser les cellules saines. Les premiers résultats des essais menés sur des souris atteintes de cancers de l’estomac sont probants. Reste à montrer si l’allicine est aussi efficace contre d’autres cancers et si elle peut être utilisée chez l’homme.

Moins d’infirmières à cause de la série « Urgences »

(MFI) Une association américaine d’infirmières affirme que la série télévisée « Urgences » contribue à la pénurie d’infirmières. Cette série met en avant des médecins qui pratiquent des actes importants, relève l’association, alors que les infirmières sont montrées comme des employées subalternes. « Dans la vraie vie, ajoute Sandy Sommers, qui dirige le Centre de promotion du métier d’infirmière, les infirmières accomplissent des actes médicaux comme la défibrillation, le triage des patients, etc. » En montrant ces professionnelles de la santé comme des servantes, la série « Urgences » joue un rôle dans le manque d’infirmières, une pénurie qui menace des vies dans le monde entier, poursuit Sandy Summers.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
Les enfants peuvent-ils éprouver des douleurs liées à leur croissance ?


(MFI) Vrai. Presque tous les enfants se plaignent parfois de vagues douleurs, aux jambes le plus souvent et surtout pendant la nuit. Cette plainte est assez fréquente entre 4 et 8 ans. Les douleurs seraient causées par la pression des tendons sur les os des membres inférieurs chez les enfants en croissance rapide. Ces douleurs, dites de croissance, sont localisées aux jambes et aux cuisses ; elles apparaissent brutalement et n’ont aucun lien avec un traumatisme quelconque. Elles durent de quelques minutes à une heure tout au plus et surviennent en des points différents selon les poussées. Ces douleurs disparaissent spontanément ou cèdent après un massage ou un comprimé de paracétamol. Aucun signe n’accompagne les douleurs de croissance : ni fièvre, ni rougeurs, ni boutons. Si une douleur persiste ou si elle se reproduit toujours au même point précis, il faut toutefois consulter un médecin pour écarter toute autre pathologie.

C. V.




retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia