Attention aux méga-portions !
(MFI) Dans une étude – qui a duré cinq jours – on proposait à 60 personnes un sachet de chips trois heures avant le dîner. Elles pouvaient manger autant de chips qu’elles le désiraient et ensuite ce qu’elles voulaient au dîner. Ce qu’elles ignoraient, c’est que chaque jour la quantité de chips contenue dans le paquet était différente (de 28 à 170 g). Résultat : plus il y avait de chips dans le paquet, plus elles en mangeaient… Dans une seconde étude, qui a duré quatre semaines, des étudiants se voyaient offrir une fois par semaine un sandwich de taille différente (allant de 15 à 30 cm), qu’ils pouvaient ou non finir. Plus le sandwich était grand, plus ils en mangeaient, avec des apports caloriques augmentés de 12 % chez les femmes et de 23 % chez les hommes le jour du méga-sandwich… Conclusion : si vous surveillez votre poids et vos apports caloriques, faites attention aux snacks et aux méga-portions.
Télé-obésité
(MFI) Une étude du département de psychologie de l’Université d’Atlanta a passé au crible le comportement alimentaire, « avec et sans télé », de 78 étudiants âgés en moyenne de 22 ans. Les jours où ils regardent la télé, les étudiants mangent plus souvent : ils font environ un repas de plus. Et même si la taille des repas est plus petite que sans télé, l’apport calorique global de la journée reste plus élevé. Ainsi, les chercheurs notent que les jeunes femmes qui passent plus de 2 heures par jour devant le petit écran pèsent en moyenne 10 kg de plus que les autres.
Un bras de fer pour les amateurs de thé
(MFI) Le thé est connu pour inhiber l’absorption du fer contenu dans les végétaux et n’avoir aucune influence sur celui de la viande. Des chercheurs anglais ont fait le point de la littérature scientifique sur ce sujet. Leur conclusion : si vous n’êtes pas carencés en fer, continuez à boire du thé quand bon vous semble. En revanche si vous l’êtes, évitez d’en boire pendant les repas et dans l’heure qui suit.
Excès de poids et obésité : facteurs de risque
(MFI) L’épidémie de surpoids et d’obésité inquiète, et les chercheurs s’interrogent sur les facteurs susceptibles de la limiter ou au contraire de la favoriser.
Facteurs protecteurs : une activité physique régulière (certain) ; une consommation adéquate de glucides complexes et de fibres (certain) ; chez l’enfant, un environnement alimentaire contrôlé à l’école et à la maison (probable) ; l’allaitement maternel (probable).
Facteurs de risque : vie sédentaire (certain) ; aliments riches en calories et pauvres en micronutriments (certain) ; publicité pour les aliments très énergétiques et les fast-food (probable) ; sodas et jus de fruits (probable) ; conditions sociales et économiques difficiles (probable, surtout chez les femmes).
Que signifie la mention « allégé » ?
(MFI) Les produits allégés en lipides ou graisses (plats cuisinés, sauces, produits laitiers…) ou allégés en sucres (boissons, confitures…) doivent obligatoirement mentionner sur leur étiquette le pourcentage de réduction (en graisse ou en sucre selon le cas) et la valeur calorique totale. Le produit allégé doit donc apporter moins de graisse ou de sucre que le même produit en version non allégée. Il ne faut cependant pas croire que ces produits sont idéaux pour faire perdre des kilos. Ainsi des chips, même allégées, restent très grasses. Quant au chocolat allégé, il l’est en sucre, mais il est plus gras que le chocolat non allégé. Quant aux mentions « light » ou « léger », elles ne sont pas réglementées. Elles signifient que le produit apporte moins de graisse ou moins de sucre sans plus de précision. Pour faire le bon choix, il faut donc apprendre à interpréter les étiquettes et à comparer les produits entre eux.
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