accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Santé Liste des articles

09/07/2004
Anorexie et boulimie : quand s’inquiéter ?

(MFI) Maux d’adolescentes (neuf fois sur dix, il s’agit de filles), l’anorexie et la boulimie sont des troubles du comportement alimentaire à ne pas prendre à la légère. À côté des décès et des suicides, hélas toujours trop nombreux, les spécialistes mettent en avant des cas d’infertilité et de fragilité osseuse… De quoi justifier la vigilance des parents et de l’entourage scolaire…

L’anorexie touche 1 % des adolescentes et connaît un pic dans deux tranches d’âge : autour de 13-14 ans et vers 16-17 ans. Les jeunes filles concernées diminuent drastiquement leur consommation alimentaire. Elles maigrissent, leurs règles disparaissent au bout de quelques mois. Fait significatif, elles nient l’existence de leur trouble et se trouvent obèses… Autres signes, elles refusent de participer au repas familial, sautent les repas, trient les aliments, ne mangent que ce qu’elles cuisinent, se montrent très préoccupées par le fonctionnement de leurs intestins et prennent des laxatifs… Elles dorment également peu et sont rarement fatiguées malgré une activité physique débordante… À ces comportements se surajoutent mensonges, kleptomanie (vols d’aliments, notamment), baisse de la sociabilité, hyperinvestissement scolaire, perfec–tionnisme…
La boulimie est aussi fréquente mais généralement plus tardive (19-20 ans en moyenne). Elle se caractérise par des prises alimentaires impérieuses, massives, compulsives… Cette frénésie qui conduit à avaler en cachette des quantités impressionnantes de nourriture est généralement suivie de divers gestes pour en contrarier les effets : vomissements provoqués, prise de laxatifs, de produits ou de médicaments anorexigènes dangereux, exercice physique intense, etc. Ce qui fait que nombre de jeunes filles boulimiques ont par ailleurs un poids normal.
L’important est de ne pas perdre de temps, de ne pas nier ou minimiser les troubles. Ils expriment des difficultés d’ordre psychologique auxquelles psychiatres et psychologues sont habitués à répondre avec l’aide des nutritionnistes. Les parents doivent accepter l’idée d’une prise en charge de leur enfant, sans pour autant se sentir mis en accusation ou coupables. Dès qu’elles sont identifiées comme telles, les jeunes anorexiques ou boulimiques doivent être soignées. Car, avec le temps, les symptômes s’aggravent et les risques augmentent.

CERIN

retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia