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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

23/07/2004
Chronique Santé

Sevrage tabagique : le bupropion plus efficace

(MFI) Selon deux études françaises, un antidépresseur, le bupropion, serait plus efficace pour arrêter de fumer que le timbre antinicotinique. Le taux d’abstinence chez les ex-fumeurs atteint 46 % avec le bupropion, contre 30 % pour les timbres et 23 % pour les placebos. Après un an, la proportion de fumeurs ayant renoncé au tabac avec le bupropion chute à 21 %. Avec le timbre, ce taux ne dépasse pas 10 à 15 %. Plusieurs études sont en cours actuellement pour voir si les résultats ne seraient pas encore meilleurs en associant le bupropion au timbre à la nicotine.

Il est urgent de se préparer à une pandémie de grippe

(MFI) L’OMS vient de réunir des experts de 40 pays qui recommandent aux gouvernements et aux laboratoires de créer un stock international de médicaments antiviraux. Cela pour faire face à la menace d’une pandémie de grippe virulente qui s’annonce inévitable. L’OMS redoute en effet une mutation du virus de la grippe aviaire qui s’est déclenchée en Asie, mutation qui le rendrait transmissible d’humain à humain et pourrait faire des millions de victimes. Les experts ont rappelé qu’au Vietnam, il n’y avait que 20 doses de médicaments antiviraux appropriés quand la grippe aviaire s’est déclarée. La production de vaccin contre la grippe humaine est elle aussi insuffisante et déséquilibrée : 90 % des doses sont produites dans des pays qui ne représentent que 10 % des cas. Il est clair pour l’OMS que les pays les plus menacés par une pandémie sont aussi ceux dont les programmes de surveillance sont le moins efficace, que ce soit pour la grippe ou pour d’autres maladies.

Les primates transmettent leurs virus à l’homme

(MFI) Une étude américano-camerounaise vient d’identifier un virus qui représente un danger potentiel de transmission de maladies singe-homme. Des analyses de sang réalisées sur 1 800 Camerounais vivant en zones rurales ont montré que 1 100 parmi eux avaient été en contact avec du sang de primates (gorilles, mandrills et cercopithèques) infecté par le « spumavirus » (ou SFV). Le contact n’est pas établi par la consommation de viande de brousse, précisent les chercheurs, mais lors de la manipulation de carcasses d’animaux abattus ou suite à la morsure d’un singe blessé. Toujours selon les chercheurs, cette découverte ne constitue pas l’annonce d’une nouvelle épidémie, mais, étant donné que le temps d’incubation de ces virus est très long, il faut être vigilant. La réduction de la chasse permettrait de réduire la fréquence de survenue des maladies émergentes.

L’éléphantiasis en recul

(MFI) Après quatre ans d’une campagne qui doit en durer vingt, l’Alliance mondiale pour l’élimination de la filiariose lymphatique (éléphantiasis) annonce avoir réussi à protéger 80 millions de personnes contre cette maladie. Actuellement, l’OMS évalue à près d’un milliard le nombre de personnes menacées qui sont réparties dans 80 pays tropicaux. L’éléphantiasis se traduit par l’augmentation importante du volume du membre atteint. Cette affection parasitaire est due à un ver d’une durée de vie très longue, transmis par un moustique. Dans certaines régions, un quart des enfants de 4 à 6 ans sont touchés. L’association de deux médicaments (albendazole et mectizan), pris une fois par an, suffit à faire disparaître à 99 % cette maladie. Cependant, selon l’OMS, l’épidémie continue de progresser, notamment en Afrique, en raison de la croissance urbaine (les villes offrent un terrain favorable aux moustiques porteurs du parasite).

Cancer : augmentation inexpliquée chez les jeunes

(MFI) Les cancers sont en constante augmentation chez les 13-24 ans depuis un quart de siècle dans la plupart des pays développés. Lors de la dernière Conférence internationale sur les cancers de l’adolescent, une chercheuse, Jill Birch (université de Manchester, Grande-Bretagne) s’est étonnée du manque de données sur leurs éventuels facteurs de risque. Pour le moment, quelques pistes se dégagent, notamment une prédisposition génétique qui, combinée à des facteurs environnementaux, pourrait expliquer le développement de ces cancers. Concernant l’environnement, l’exposition solaire accrue ces dernières années, le tabagisme passif ou encore les infections du début de la vie pourraient jouer un rôle déterminant.

La chasse aux caries

(MFI) Dans le monde, 5 milliards d’individus présentent des caries dentaires et beaucoup d’entre eux, affirme l’OMS, n’ont pas conscience qu’avoir des dents saines peut permettre de vivre mieux et plus longtemps. Si la carie dentaire semble constituer un problème moins grave en Afrique, le récent rapport de l’OMS estime qu’en raison de l’évolution des conditions de vie, son incidence devrait augmenter. Notamment du fait de la consommation croissante de sucres et d’une exposition insuffisante aux fluorures. De mauvaises dents ont un impact direct sur la santé. Ainsi, la perte des dents, considérée à tort comme une conséquence naturelle du vieillissement, conduit habituellement les personnes âgées à la malnutrition et à bien d’autres maux. En Afrique, relève le rapport de l’OMS, on trouve 1 dentiste pour 150 000 habitants contre 1 pour 2 000 dans la plupart des pays industrialisés.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
Les pommes font-elles baisser le cholestérol ?


(MFI) Faux. L’action des pommes sur le cholestérol est une idée reçue : malgré toutes les vertus bénéfiques dont la pomme est parée, le fait de la croquer ne suffit pas à faire baisser le cholestérol. A moins d’en manger un kilo par jour. A cette dose, le taux de cholestérol s’infléchit en effet mais gare aux conséquences collatérales. En consommant ainsi des pommes à hautes doses, vous risquez bien d’être ballonné et en prime de prendre du poids car un kilo de pommes apportent plus de 500 kilocalories ! Sans parler des troubles digestifs que provoquent toute surconsommation. Pour faire baisser son taux de cholestérol, il faut en fait faire la chasse aux graisses dites saturées, qui se trouvent surtout dans les produits laitiers entiers, dans certaines viandes, dans les pâtisseries et les plats préparés.

Le cholestérol par Philippe Giral et Emmanuel Cuzin, Ed. Belin. Collection « La santé simplement ».


C. V.




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