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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

06/08/2004
Chronique Santé

Si votre enfant est très sensible aux caries…

(MFI) …faites attention à sa consommation de sucre. Le saccharose est considéré comme le plus cariogène des sucres, il est présent en grande quantité dans les friandises, les gâteaux, les desserts, les sodas, on le retrouve aussi dans les céréales du petit-déjeuner, les assaisonnements, et dans certains plats industriels. Le glucose (fruits secs, miel), le fructose et l’amidon sont également cariogènes ; en revanche le lactose, le sucre du lait, a le potentiel cariogénique le plus bas. A noter : le lait contient du calcium, des phosphates et de la caséine qui protègent contre la déminéralisation de l’émail et des études signalent un effet protecteur du fromage… Ne pas oublier le fluor si nécessaire mais surtout la brosse à dents et des visites régulières chez le dentiste…

Protéger bébé des allergies

(MFI) Si vous ou votre conjoint êtes allergiques, voici les recommandations des spécialistes pour éviter à votre enfant de le devenir : prolonger l’allaitement maternel exclusif au moins six mois ; en cas d’impossibilité d’allaiter, utiliser les formules infantiles hypoallergéniques ; dans tous les cas, la diversification de l’alimentation sera retardée à l’âge de 6 mois révolus et l’introduction des aliments à haut risque allergisant différé (après un an : oeuf, kiwi et fruits exotiques ; vers 4-5 ans : arachide et fruits à coque).

Entre 10 et 19 ans : d’énormes besoins en calcium

(MFI) C’est à cette époque que les besoins en calcium sont maximaux (ils le redeviendront ensuite au troisième âge) : de l’ordre de 1 200 mg par jour. À cet âge, plus la consommation de calcium est élevée, plus la masse osseuse s’accroît. C’est un moment décisif : car atteindre ce capital optimum, c’est se donner les moyens de limiter la perte osseuse qui surviendra plus tard (surtout chez les femmes après la ménopause). Les produits laitiers sont donc plus que jamais à l’honneur : vos ados et pré-ados doivent en consommer trois à quatre par jour, soit un à chaque repas.

L’adolescence : un bouleversement nutritionnel

(MFI) En cinq ans, les ados acquièrent 15 % de leur taille définitive, 40 % de leur masse osseuse et 50 % de leur poids. Les besoins énergétiques et nutritionnels sont donc cruciaux. Sur le plan alimentaire, de nouvelles habitudes apparaissent pour des raisons psychologiques et socio-économiques : influence des autres adolescents, des groupes auxquels ils adhèrent, rejet des contraintes familiales, recherche d’autonomie, d’identité, urbanisation, repas pris hors du domicile, etc. C’est une période à risques : déstructuration possible des prises alimentaires, obésité s’installant et surtout s’aggravant à la puberté, végétarisme, végétalisme, troubles du comportement alimentaire comme l’anorexie et la boulimie... La vigilance des parents et de l’entourage s’avère donc indispensable.

Comment composer le goûter des enfants ?

(MFI) Le goûter est particulièrement recommandé chez les enfants et les adolescents, car il permet de mieux répartir les apports énergétiques au cours de la journée et d’éviter le grignotage intempestif avant l’heure du dîner. Ce petit repas est composé d’un produit laitier (lait, yaourt, fromage) pour assurer un apport suffisant en calcium surtout chez les adolescents, d’une boisson pour hydrater (jus de fruit, eau), d’un produit céréalier (pain, biscuits, céréales) pour refaire le plein d’énergie. Un fruit peut être ajouté surtout s’il a été absent des repas précédents, pour les vitamines et les fibres. En revanche, il est préférable de limiter la consommation de viennoiseries, barres céréalières et boissons sucrées trop riches en graisses et/ou en sucres.


Double dose pour les ados ?

(MFI) Il est normal qu’un adolescent mange beaucoup, à condition que le reste de son alimentation soit variée et équilibrée. Lors des poussées de croissance, sa faim répond à l’augmentation importante de ses besoins caloriques. Si sa courbe de croissance est normale, il ne faut pas le restreindre. Il est préférable qu’il se nourrisse de pain, de pommes de terre, de pâtes et autres féculents au cours des repas plutôt que de manger n’importe quoi à n’importe quelle heure.

CERIN


Encadré : Vrai ou Faux ?
La télévision facilite-t-elle les repas des enfants ?


(MFI) Faux. Les repas (petit déjeuner compris !) pris télé allumée empêchent les dialogues entre parents et enfants. Le repas est pourtant un moment privilégié pour les écouter et les laisser s’exprimer… et la télévision ne favorise pas l’écoute. Autre inconvénient : si la télévision est allumée, on ne fait pas attention à ce que l’on a dans son assiette, on avale sans réfléchir parfois sans faim, et on mange plus.

CERIN




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