accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Santé Liste des articles

03/09/2004
Chronique Santé

Attention aux conserves en verre

(MFI) L’Autorité européenne de la sécurité des aliments (ASEA) a été avertie par l’industrie agroalimentaire de la présence d’un agent toxique dans certaines conserves en verre. Si les risques paraissent minimes, la prudence s’impose, a estimé l’ASEA. Le toxique est le semicarbazide, qui serait formé par la dilatation du joint en PVC du couvercle assurant l’étanchéité de la conserve. Tous les pots qui font « pschitt » quand on les ouvre (petits pots pour bébé, moutarde, mayonnaise, sauce…) contiendraient du semicarbazide. Les petits pots pour enfants en auraient la plus forte concentration, mais l’ASEA se veut rassurante en affirmant qu’il n’y a aucune raison pour que les consommateurs changent leurs habitudes car les taux relevés ne leur font courir aucun risque nouveau. Elle recommande cependant aux industriels, par précaution, une réduction de la présence de cet agent dans les conserves en verre.

La rougeole a reculé de 35 % en Afrique

(MFI) Le nombre de décès provoqués par la rougeole a diminué de 30 % entre 1999 et 2002 : cette réduction a atteint 35 % en Afrique, la région du monde qui compte le plus grand nombre de cas. Cela représente 260 000 décès d’enfants évités chaque année depuis 1999. Ce progrès est dû à l’adoption par les pays les plus touchés de la stratégie OMS/UNICEF, qui repose sur une couverture vaccinale systématique d’au moins 80 % des enfants de 9 mois à 5 ans. En Afrique, la diminution du nombre de décès est due pour une bonne part à l’appui vigoureux du Partenariat africain contre la rougeole qui a rapidement mis en œuvre la stratégie OMS/Unicef. Les pays africains ciblés sont ainsi parvenus à atteindre, grâce à des campagnes de vaccination antirougeoleuse à grande échelle, plus de 90 % des enfants.

L’allaitement, plus que jamais

(MFI) L’allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois, puis complété ensuite par des aliments appropriés, pourrait réduire la mortalité chez les moins de cinq ans. La malnutrition est en effet à l’origine de plus de 50 % des décès d’enfants de cet âge, estiment les responsables de l’OMS et de l’UNICEF qui lancent une campagne de promotion de l’allaitement auprès des gouvernements. L’objectif est d’augmenter le nombre de nourrissons exclusivement nourris au sein. Ils ne sont actuellement dans le monde que 35 % à l’être pendant les quatre premiers mois de leur vie. L’alimentation de complément, constatent les experts, commence généralement trop tôt ou trop tard. Quand ils survivent, ces bébés mal nourris tombent plus souvent malades que les autres et souffrent des séquelles permanentes d’un développement perturbé. Le risque de transmission du virus du sida d’une mère séropositive à son enfant via l’allaitement doit être aussi pris en compte ; ce risque, entre 5 et 20 %, doit être mis en balance avec celui des enfants non nourris au sein. Toutes les mères séropositives devraient être informées sur les risques et avantages des différentes solutions, estime le document OMS/Unicef, afin de pouvoir choisir celle qui convient le mieux.

Paludisme : l’odeur de la sueur humaine, un régal pour le moustique

(MFI) Le moustique femelle anophèle, qui transmet le parasite du paludisme à l’homme, serait attiré par l’odeur d’un composant de la sueur humaine. Pour trouver sa cible préférée, le moustique dispose d’une protéine-récepteur appelée AgOr1. Les chercheurs de l’université Yale (États-Unis) qui ont fait cette découverte espèrent maintenant trouver le moyen de bloquer ou activer ce type de récepteurs. Cela ouvre la perspective pour de nouveaux insecticides destinés à piéger les anophèles ou au contraire à les faire fuir.

Cancer du poumon : première cause de mortalité féminine

(MFI) Dépassant le cancer du sein, le cancer du poumon est devenu la première cause de décès chez les femmes américaines. De 1990 à 2003, le nombre de nouveaux cas de cancer du poumon a augmenté de 60 % chez les femmes, alors qu’il est en déclin chez les hommes. Selon les chercheurs qui ont réalisé cette étude, le cancer du poumon ne semble pas être la même maladie chez les femmes que chez les hommes. La vulnérabilité particulière des femmes serait en partie due aux oestrogènes.

Traitement-vaccin contre le diabète de type 1

(MFI) Un médicament expérimental a eu l’effet d’un vaccin en prévenant chez des souris prédisposées l’apparition d’un diabète de type 1 (ou juvénile). Ce type de diabète, le plus grave, est causé par la destruction des cellules du pancréas qui produisent l’insuline. L’équipe de chercheurs dirigée par Yusef Al-Abed (New York, États-Unis) a mis au point un traitement appelé ISO-1 qui parvient à empêcher la destruction des cellules produisant l’insuline. Ils sont parvenus à montrer que lorsque les souris recevaient le traitement associé à un déclencheur du diabète, elles étaient protégées de la maladie, tandis que les souris n’ayant pas reçu le médicament développaient toutes un diabète. La substance, qui demande encore quelques années d’essais cliniques, s’avère prometteuse pour les personnes qui présentent un haut risque de contracter un diabète de type 1. Des examens sanguins peuvent identifier ces personnes.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
La chirurgie peut-elle guérir les fistules obstétricales ?


(MFI) Vrai. Plus de deux millions de femmes souffrent de fistules obstétricales, une complication dramatique qui survient à la suite d’un accouchement trop long et mal surveillé. Les tissus, en se nécrosant, créent une fistule (ouverture) et la femme devient incontinente ; urine et matières fécales fuient par le vagin. La plupart de ces femmes ont moins de 20 ans et, rejetées par tous, survivent misérablement. Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) vient de lancer une campagne « En finir avec les fistules », destinée à récolter des fonds dans le monde entier pour proposer un traitement à ces femmes. En effet, la chirurgie parvient aujourd’hui à guérir 95 % des cas. Selon les spécialistes, c’est une chirurgie banalisée et réalisable par tous les chirurgiens, dès lors qu’ils sont formés. Le coût de l’intervention se situe entre 200 et 300 euros. En Ethiopie, 1 200 femmes sont opérées chaque année et les mesures de prévention devraient faire reculer cette infirmité. Dans ce pays, les femmes petites et menues (les plus à risque) sont repérées par les sage-femmes et dirigées vers des structures appropriées qui suivent leur grossesse et leur accouchement.

C. V.




retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia