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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

29/10/2004
Chronique Santé

Un traitement plus efficace contre le paludisme

(MFI) Un traitement contre le paludisme développé par des laboratoires indiens Ranbaxy avec l’aide d’une organisation humanitaire suisse (MMV) pourrait devenir l’arme décisive contre cette maladie parasitaire qui fait chaque année un million de morts. La molécule obtenue par synthèse est appelée OZ 277 ; elle serait moins coûteuse, mais tout aussi efficace que l’artémisinine, traitement inaccessible aux pays pauvres à cause de son coût (1,6 € la dose). Le nouveau médicament passe actuellement des essais de sécurité et de bonne tolérance en Grande-Bretagne ; des tests d’efficacité sur des patients atteints du paludisme débuteront début 2005. L’objectif visé est de fabriquer un traitement court et simple, en une seule prise orale par jour, pendant trois jours maximum.

Plaies : les asticots à la rescousse

(MFI) Devant l’incapacité des antibiotiques à traiter certaines plaies rebelles, des médecins américains ont franchi le pas : ils utilisent des asticots. Ces petites bêtes ont la propriété de grignoter les tissus morts qui empêchent la guérison, notamment des ulcères du pied chez les diabétiques. Pionnier en la matière, le Dr Ronald Sherman a montré qu’après deux ou trois jours dans une blessure, les vers sécrètent une substance capable d’éliminer les bactéries et de stimuler la croissance des tissus sains. Quand on a le choix entre une amputation ou les asticots, on choisit les asticots, affirme une patiente diabétique que les médecins voulaient amputer du pied. Elle a donc été traitée par des asticots posés sur la plaie de son pied gauche, où un ulcère avait creusé un trou béant atteignant l’os. Il aura fallu dix lots d’asticots à renouveler tous les deux ou trois jours, mais son pied a été complètement guéri. Le traitement par les asticots est employé depuis sept ans aux Etats-Unis et plusieurs centaines de patients ont été traités par cette thérapie.

L’hypertension au fond des yeux

(MFI) Peut-on évaluer le risque d’hypertension artérielle en examinant les vaisseaux des yeux ? Oui, affirment des chercheurs australiens qui viennent de montrer que les vaisseaux sanguins de la rétine rétrécissent avant que n’apparaisse une tension au-dessus de la normale. Une étude antérieure avait déjà révélé que des changements dans la rétine prédisaient la survenue d’une hypertension artérielle dans les trois ans. Pour leur étude, les Australiens ont enrôlé 3 500 patients âgés de 49 ans et plus ; après cinq ans, 390 d’entre eux avaient développé une hypertension sévère. Les chercheurs ont alors constaté qu’ils correspondaient aux personnes qui avaient les vaisseaux de la rétine les plus étroits au début de l’étude. Selon leurs observations, le fait d’avoir des vaisseaux rétiniens rétrécis double le risque de développer une hypertension sévère dans les cinq ans.

Grippe et schizophrénie

(MFI) Des scientifiques avaient déjà remarqué qu’après la terrible grippe espagnole de 1918, qui avait tué plus de 18 millions de personnes, le nombre de schizophrènes avait augmenté dans les régions les plus touchées. Ce possible lien entre grippe et schizophrénie a incité le Dr Alan Brown (Institut psychiatrique de l’État de New York) à mener une étude auprès de plus 12 000 enfants. Parmi ces enfants, 64 ont présenté à l’âge adulte des troubles psychiatriques du type schizophrénie ; le sang de leurs mères a alors été analysé pour retrouver d’éventuelles traces du virus de la grippe. Il a ainsi pu établir que le risque de schizophrénie était multiplié par sept pour les personnes exposées au virus de la grippe au cours du premier trimestre de la grossesse. Pour expliquer le phénomène, les scientifiques pensent que le virus pourrait atteindre le placenta et perturber le développement du cerveau, à moins que ce ne soit la fièvre de la mère qui réduise l’oxygénation du fœtus. En attendant, le Dr Alan Brown prêche pour une vaccination anti-grippe des femmes en âge de procréer ; cela éviterait 14 % des cas de schizophrénie, affirme-t-il.

Plus pauvres, plus gros

(MFI) Contrairement à ce que l’on croit, l’obésité affecte d’abord les plus pauvres. Pour le démontrer, une équipe de chercheurs américano-brésilienne a suivi les courbes de poids de 149 000 femmes de 37 pays. Les chercheurs ont ainsi relevé que dans les pays développés, l’obésité concernait surtout les populations les plus pauvres et les moins instruites. Quant aux pays en développement, le problème s’aggrave dès lors que le PIB atteint 2 500 dollars par habitant. Ainsi, en Inde et en Chine, une femme sur cinq est dorénavant en excès de poids. Au Zimbabwe, un pays qui vient juste d’atteindre le seuil des 2 500 dollars de PIB, la proportion de femmes en surpoids est déjà de 40 %.

Le café, ennemi des diabétiques

(MFI) Des chercheurs américains de l’université Duke (Caroline du Nord) mettent en garde les diabétiques de type 2 qui ont l’habitude de boire un café avec leur petit-déjeuner. Boire du café seul n’a aucun effet néfaste sur le niveau de sucre sanguin, ni sur le taux d’insuline des diabétiques. Cependant, lorsque le café est pris avec un repas, ils ont pu constater grâce à des contrôles sanguins une élévation du taux de sucre dans le sang ainsi qu’un effet négatif sur l’insuline.


Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
Les jeunes asthmatiques doivent-ils être exemptés de sport ?


(MFI) Faux. Les jeunes asthmatiques ont tout intérêt, au contraire, à pratiquer une activité sportive. Les médecins spécialistes regrettent que les parents pensent encore trop souvent que le sport est dangereux pour les enfants asthmatiques. Pourtant, l’expérience montre que la course à pied, la gymnastique, le vélo ou la natation réduisent les symptômes de l’asthme. Ainsi, le maintien d’une activité physique régulière diminue la fréquence respiratoire des asthmatiques. L’essentiel, pour un asthmatique, est de savoir gérer son effort et d’apprendre à maîtriser son souffle pour éviter la crise d’asthme post-exercice. Tout exercice doit donc être démarré en douceur et toujours après un bon échauffement musculaire. Le médecin prescrira peut-être un médicament préventif à prendre avant l’effort ; il faut alors veiller à ce que l’enfant l’ait toujours avec lui. Pratiquer un sport dans de bonnes conditions permet à l’enfant asthmatique de développer et de conserver une bonne fonction respiratoire. En somme, cela fait partie intégrante de son traitement.


C. V.




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