accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Santé Liste des articles

12/11/2004
Chronique Santé

Calculs rénaux : il y a calcium et calcium

(MFI) Les calculs rénaux sont de « petits cailloux » qui se forment dans les reins à partir de différentes substances : acide urique, mais aussi et surtout oxalates et calcium. Lorsqu’ils sont très petits, ces calculs sont éliminés naturellement par les urines. Cela peut être très douloureux : ce sont les fameuses coliques néphrétiques. Pour des calculs plus gros (ils peuvent atteindre la taille d’une noix), il faut faire appel aux médicaments et/ou à la chirurgie. On ne sait pas pourquoi certaines personnes font des calculs et d’autres pas. Pourtant, des années durant, les médecins ont pris l’habitude de conseiller aux personnes à risque de restreindre leur consommation de calcium, et donc de produits laitiers. Cette pratique tend aujourd’hui à disparaître. En effet, depuis une dizaine d’années, plusieurs études portant sur des hommes et des femmes d’âge mûr ont montré que le calcium alimentaire ne donne pas de calculs et serait même plutôt protecteur… Ces résultats viennent d’être confirmés dans une étude menée chez plus de 96 000 femmes de 27 à 44 ans. Celles qui consomment le plus de calcium voient leur risque de faire des calculs diminué de 27 %. Le calcium alimentaire empêcherait l’absorption des oxalates : des « fabricants » de calculs que l’on trouve notamment dans les épinards, l’oseille, le céleri, le persil… Les experts recommandent donc aujourd’hui une consommation normale de produits laitiers chez les patients à risque de calculs.

Diabète de type 2 : le nouveau fléau annoncé

(MFI) Le nombre d’obèses ne cesse d’augmenter dans le monde. Or, il existe un lien très fort entre l’obésité et la survenue d’un diabète de type 2. Les spécialistes estiment donc que le nombre de diabétiques pourrait lui aussi augmenter fortement et atteindre les 300 millions en 2025 (contre 135 millions en 1995). Les populations des pays asiatiques devraient être particulièrement touchées.

Mesdames : et si vous arrêtiez de jouer au yo-yo ?

(MFI) Grossir, faire un régime, maigrir, regrossir (un peu plus), refaire un régime, remaigrir (un peu moins) ; regrossir (encore plus)… Au bout de vingt ans de yo-yo, les kilos (ceux d’origine + ceux du yo-yo) pèsent sur la balance… Mais ce n’est pas tout ! D’après une étude américaine, le yo-yo aurait aussi un rôle néfaste sur l’immunité, augmentant le risque d’infections et même probablement de cancers… Une étude à confirmer, mais attention tout de même : si vous devez absolument maigrir, essayez de maintenir votre poids une bonne fois pour toutes plutôt que de vouloir maigrir encore et toujours plus…

Apprendre aux enfants à limiter les boissons sucrées

(MFI) Les enfants qui consomment quotidiennement des boissons sucrées ont un apport calorique de 10 % supérieur aux buveurs d’eau. Une étude anglaise montre que par le biais d’une information bien ciblée à l’école primaire, on peut arriver à dissuader les enfants de consommer trop de sodas et de boissons sucrées. Résultat au bout d’un an : près de 8 % de moins de « petits gros » chez les buveurs d’eau.

Un produit laitier à chaque repas, c’est bon pour le poids

(MFI) Une étude portant sur de jeunes obèses mis au régime hypocalorique (-500 Kcal/jour) montre que ceux qui consomment 3 portions de produits laitiers par jour perdent en 6 mois 70 % de poids et 64 % de masse grasse en plus que ceux qui n’en consomment pas. De plus, ils améliorent leur taux d’insuline et leur tension artérielle… Les auteurs de l’étude, qui évoquaient jusqu’à présent un rôle du calcium sur la perte de poids, estiment aujourd’hui que d’autres constituants du lait pourraient agir en synergie. Une hypothèse que semble confirmer une expérimentation animale, menée chez le rat de laboratoire et montrant que les protéines du lait ont un rôle bénéfique sur le poids, sur la masse grasse et sur l’insuline…

CERIN


Encadré : Vrai ou Faux ?
Faut-il forcer un enfant qui refuse certains aliments à manger ?


(MFI) Faux. Surtout ne pas le forcer ou le laisser à table pendant des heures jusqu’à ce qu’il ait fini son assiette ! Ni lui promettre un aliment récompense : « Si tu ne finis pas ton assiette, tu seras privé de dessert ». Cela ne fera que renforcer l’image négative de l’aliment refusé (et l’envie de dessert). Entre 3 et 7 ans, 70 % des enfants traversent une période de néophobie (peur de ce qui est nouveau), d’une durée variable. Ils se mettent alors à refuser tel ou tel aliment, parce qu’il est inconnu ou préparé d’une autre manière. L’attitude conseillée est de présenter régulièrement à l’enfant l’aliment refusé, pour qu’il lui devienne familier. Par ailleurs, l’exemple de l’entourage consommant avec plaisir l’aliment refusé finit par convaincre l’enfant de faire de même. N’oubliez pas enfin qu’un enfant a aussi le droit d’avoir ses propres préférences !

CERIN




retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia