Lait ou soda ? Une question de poids…
(MFI) Une étude menée entre 1997 et 2001 auprès de 73 000 Américains âgés de plus de 2 ans montre qu’en un peu moins d’un quart de siècle, la part des calories apportées par les sodas et les boissons sucrées a augmenté de 135 %, alors que celle du lait a diminué de 38 %. L’augmentation de l’apport énergétique moyen est estimée à 278 Kcalories par jour… Même constat dans tous les groupes d’âge, qu’il s’agisse des enfants (2-18 ans), des adultes jeunes (19-39 ans), moins jeunes (40-59 ans) ou encore des aînés (60 ans et plus) : tous boivent davantage de boissons sucrées et moins de lait. Non seulement les Américains boivent des « soft drinks » plus souvent, mais la taille des portions de nourriture ne fait qu’augmenter… En revanche, pour le lait, c’est exactement le contraire : ils en boivent de moins en moins souvent. Les auteurs de l’étude insistent sur la valeur nutritionnelle du lait et sur ses nombreux bénéfices, notamment en ce qui concerne la solidité des os et le maintien du poids corporel. Ils s’alarment de ces changements d’habitudes alimentaires, particulièrement préoccupants chez les enfants et les jeunes adultes.
Tous égaux devant les risques cardiovasculaires
(MFI) Menée dans 52 pays, une enquête sur les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires montre que neuf d’entre eux expliquent 90 % du risque chez les hommes et 94 % chez les femmes, quels que soient l’âge ou la région du monde. Il s’agit du tabac, des taux de lipides sanguins anormaux, de l’hypertension, du diabète, de l’obésité, des facteurs psychologiques, de la consommation trop faible de fruits et légumes, du manque d’exercice physique et de la consommation d’alcool (qui doit être modérée).
Syndrome prémenstruel chez les adolescentes : commencer par mieux manger
(MFI) D’après une étude récente, 6 jeunes filles sur 10 souffriraient de syndrome prémenstruel. Avec une intensité faible pour environ la moitié d’entre elles, modérée pour 39 % et sévère pour 14 %. Parmi les symptômes les plus courants, le stress et la nervosité touchent 8 filles sur 10. Les auteurs de l’étude observent par ailleurs une relation entre syndrome prémenstruel et irrégularité des règles. Ils notent aussi que les jeunes filles qui consomment le plus de produits laitiers (lait, yaourt, fromages), et donc de calcium, sont moins sujettes aux maux de ventre, aux crampes et au désir intempestif de nourriture…
CERIN
Encadré : Vrai ou Faux ?
L’alimentation joue-t-elle un rôle dans le développement du cerveau ?
(MFI) Vrai. De nombreuses études ont souligné le rôle essentiel de l’alimentation de la femme enceinte sur le développement du cerveau du fœtus. Mais jusqu’à présent, peu de travaux s’étaient intéressés aux enfants d’âge scolaire. Il semblerait pourtant que, là encore, l’alimentation occupe une place importante. Ainsi, des déficiences en iode, fer et folates auraient un retentissement sur le développement du cerveau et sur les capacités d’apprentissage.
CERIN
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