accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Santé Liste des articles

04/02/2005
Chronique Santé

Un antibiotique oral efficace contre la pneumonie de l’enfant

(MFI) Les infections respiratoires graves sont responsables de la mort de 2 millions d’enfants de moins de 5 ans dans les pays en développement. Ces affections, pneumonie en tête, sont traitées par injections de pénicilline. Cela implique l’utilisation de seringues, donc des risques d’infection. Une étude subventionnée par l’OMS et publiée par le Lancet montre qu’un traitement oral serait tout aussi efficace.
L’étude des traitements appliqués à 1 700 enfants hospitalisés dans huit pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud montre en effet que la prise orale d’amoxicilline est aussi efficace que les injections de pénicilline. Après 14 jours, le taux d’échec est similaire : 26 % pour la pénicilline, 27 % pour l’amoxicilline. Le choix d’un traitement oral, précisent les auteurs de l’étude, n’implique pas cependant une réduction de l’hospitalisation. Car les enfants bénéficient ainsi de soins médicaux, d’une aide nutritionnelle, voire de la possibilité d’être placés sous masque à oxygène.


Une cellule qui transforme gastrites et ulcères en tumeurs

(MFI) Des chercheurs italiens ont identifié une cellule immunitaire responsable de l’évolution des gastrites et ulcères d’estomac en tumeurs. Selon Gianni Marone et Amato de Paulis (université de Naples), cette cellule s’avère la meilleure alliée d’Helicobacter pylori, la bactérie souvent responsable de gastrites et d’ulcères de l’estomac.
Les chercheurs ont découvert qu’H. pylori sécrétait une protéine qui pénètre en profondeur dans la paroi stomacale et attire un type particulier de cellules immunitaires, les basophiles. Ils ont ainsi pu isoler deux récepteurs de ces basophiles qui se lient à la protéine produite par H. pylori. En bloquant ces récepteurs, il deviendra selon eux possible d’éviter l’évolution vers la tumeur, et il serait également possible de développer de nouvelles thérapies pour les gastrites et les ulcères.


Grippe aviaire : Aventis-Pasteur lance la production des vaccins

(MFI) Le plus grand producteur mondial de vaccins, Aventis-Pasteur, produit pour le gouvernement américain deux millions de doses de vaccins contre la grippe aviaire, maladie dont un premier cas de transmission humaine a été détecté en septembre dernier. Le vaccin, destiné à enrayer une hypothétique pandémie, contiendra une version atténuée de la souche virale H5N1 de la grippe aviaire.
Le contrat entre Aventis-Pasteur et le Department of Health and Human Services américain est d’un montant de 13 millions de dollars. La fabrication des 2 millions de doses devait s’achever fin 2004. Le stock de vaccins sera conservé dans le laboratoire de Swiftwater où il est produit ; cette commande du gouvernement américain s’inscrit dans le cadre d’un plan national de prévention des épidémies de grippe.


Hausse des grossesses extra-utérines

(MFI) Des chercheurs viennent de montrer une hausse préoccupante du nombre de grossesses extra-utérines (GEU) ces dix dernières années en France. Selon leur étude, le nombre de GEU a ainsi augmenté de 17 % en dix ans, chez les femmes n’utilisant pas de contraception. Les scientifiques ont distingué deux types de GEU selon qu’elles surviennent chez des femmes en « échec de contraception » ou qui n’en utilisent pas.
Si les premières ont diminué de 29 %, les secondes en revanche ne cessent de progresser avec une hausse de 53,7 % chez les 30-34 ans depuis 1997 ! Cette augmentation inattendue et inquiétante s’explique selon les chercheurs, par une fréquence plus élevée des infections sexuellement transmissibles ainsi que par une augmentation de la consommation de tabac, les deux principaux facteurs de risque de grossesse extra-utérines.


Catastrophe naturelle : les morts ne tuent pas

(MFI) Après une catastrophe comme un tremblement de terre ou une inondation, on craint la survenue d’épidémies à cause des cadavres. Mais selon les spécialistes de l’OMS, cette peur est un mythe car les dépouilles ne sont en aucun cas vecteur d’épidémies. Pour Mirta Roses (bureau régional de l’OMS pour les Amériques) « même si la manipulation des dépouilles doit être réalisée par un personnel qualifié, les germes ne survivent pas longtemps dans un corps sans vie ».
Les enterrements collectifs organisés en toute urgence non seulement traumatisent les survivants, déjà abattus psychologiquement, mais ils sont de plus injustifiés sur le plan médical, affirme-t-elle. Même en décomposition, les cadavres sont moins dangereux qu’un rescapé infecté par le choléra, la tuberculose ou la variole. Quand une catastrophe survient, les règles sont connues, rappelle l’OMS : elles concernent essentiellement les précautions à prendre pour l’eau. Il faut aussi assurer aux familles un accès aux corps de leurs proches. « Le droit à l’identification est une étape cruciale pour surmonter la tragédie et elle ne doit jamais être négligée ».


Aide africaine pour lutter contre le sida chez les réfugiés

(MFI) Le Fonds africain de développement (FAD) a fait don de 3,4 millions de dollars à quatre pays ouest-africains pour contribuer à la lutte contre le sida parmi les réfugiés et les personnes déplacées. Le projet concerne le bassin du fleuve Mano (Guinée, Liberia, Sierra Leone) et l’ouest de la Côte d’Ivoire, des zones qui reçoivent un afflux massif de réfugiés, de personnes déplacées et de populations en transit.
Selon la Banque africaine de Développement, le nombre total de bénéficiaires du projet s’élève à un million de personnes, dont 35 % de familles dirigées par des femmes et près de 50 % d’enfants. Les activités de prévention et de prise en charge viseront surtout les femmes qui bénéficieront ainsi de transfusions sanguines sécurisées et de service de santé améliorés.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
La consommation d’aliments sucrés donne-t-elle le diabète ?


(MFI) Vrai et faux. La consommation excessive d’aliments sucrés ne va pas, brusquement, déclencher un diabète, maladie caractérisée par un excès de glucose dans le sang (hyperglycémie). Mais cela peut se faire au bout de quelques années.
Toute ingestion d’aliments sucrés (sucre blanc mais aussi aliments raffinés comme riz ou pain blanc par exemple) entraîne en effet une forte élévation, momentanée, de la glycémie. Plus la charge est importante (soda, glace, pâtisserie, etc.), plus le taux s’élève brutalement. Chez un sujet jeune et sain cette élévation est temporaire : l’insuline, secrétée par le pancréas, parvient à limiter la quantité de glucose dans le sang. Le « travail » de l’insuline, en effet, est de faire entrer le glucose dans les différentes cellules de l’organisme dont il est le carburant. Cependant en cas de surpoids (mais pas toujours), les cellules répondent de moins en moins bien à l’insuline et ainsi le glucose s’accumule dangereusement dans le sang. Le pancréas augmente alors sa production d’insuline, mais cela l’épuise au fil des ans, surtout chez des sujets génétiquement prédisposés. C’est alors que le diabète, avec ses terribles conséquences, s’installe chez environ 30 % des personnes en surpoids. Et, ce qui est grave aussi, chez des gens de plus en plus jeunes.

C. V.




retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia