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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

18/03/2005
Chronique Santé

Comment les moustiques nous choisissent

(MFI) Une étude anglaise a permis de comprendre la raison pour laquelle les moustiques s’attaquent à certaines personnes et pas à d’autres. Selon James Logan (Conseil britannique de recherche en biologie et biotechnologie), certaines personnes ou animaux émettraient plus de composés répulsifs que les autres. On croyait jusqu’à maintenant que les personnes (ou les animaux) assaillies par les moustiques émettaient au contraire des composés attractifs.
Parmi les composés répulsifs, les chercheurs ont pu isoler le « 6 méthyl-5- hepten-2-one » qui, appliqué sur le dos des vaches, éloigne les mouches. Cette découverte pourrait déboucher sur de nouveaux produits anti-moustiques. Les scientifiques espèrent en effet parvenir maintenant à formuler des répulsifs liés directement à la manière dont les moustiques identifient leurs « proies ».


Les médicaments, ça se soigne

(MFI) Les médicaments sont des produits fragiles, rappelle l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et ils doivent être correctement stockés pour éviter toute dégradation. Attention donc à la chaleur, à l’humidité et aux odeurs. Il faut veiller, précise l’OMS, à conserver les médicaments dans un endroit abrité sans dépasser, si possible, les 30° C. La chaleur est en effet le pire ennemi du médicament : ne laissez donc jamais un médicament en plein soleil, et évitez les « pharmacies par terre ». Pareil pour l’humidité.
Ainsi soumis à des conditions inadaptées, les médicaments risquent, au mieux, précise l’OMS, de perdre leur efficacité. Mais au pire, de devenir toxiques. Ainsi, le paracétamol peut se dégrader en produisant des dérivés nocifs. Pour les crèmes, pommades et sirops, le risque est lié à la prolifération de microbes, virus et champignons microscopiques. D’où l’intérêt de conserver les médicaments dans leur emballage d’origine et dans un placard, bien à l’abri de l’air et de la lumière.


Stress et fausse couche

(MFI) Des chercheurs berlinois dirigés par le Dr Petra Arck pensent que le stress pourrait intervenir dans les fausses couches. Leur étude, menée chez des souris enceintes, montre que lorsque celles-ci sont soumises au stress, un bouleversement hormonal augmente le risque de rejet de l’embryon. Sous l’effet du stress, l’hormone cortisol est secrétée, ce qui a pour effet d’inhiber la production de progestérone, essentielle au maintien de la grossesse.
Le Dr Petra Arck a ensuite suivi le profil hormonal et biologique de 864 femmes enceintes dont on a mesuré préalablement la sensibilité au stress. Cinquante-cinq d’entre elles ont fait une fausse couche : celles qui avaient un profil psychologique stressé et les taux de progestérone les plus bas. Chez la souris, l’apport de progestérone artificielle a permis de prévenir des fausses couches. Des essais humains dans ce sens sont prévus cette année.


Grippe : l’OMS alarmiste

(MFI) Il y a 35 ans que le monde n’a pas connu de pandémie de grippe. Or selon les spécialistes, de telles épidémies surviennent tous les 11 à 39 ans. Pour l’OMS, la question n’est plus de savoir s’il y aura une nouvelle pandémie, mais quand elle aura lieu. Selon le Dr Klaus Stöhr, coordonnateur du programme grippe de l’OMS, le virus de la grippe aviaire H5N1 sera à l’origine de la prochaine pandémie.
La combinaison redoutée entre le virus de la grippe aviaire et celui de la grippe commune formerait un nouveau virus quasi invincible, et mettrait à peine quelques semaines pour se diffuser dans le monde. Les estimations du Dr Stöhr portent sur plus d’un milliard de personnes contaminées et entre 2 et 7 millions de morts. Plusieurs pays comme la Chine mettent déjà sur pied un plan d’urgence pendant que les recherches sur un vaccin humain contre le H5N1 progressent.


Venin d’abeille contre polyarthrite

(MFI) Des chercheurs sud-coréens ont réussi à juguler l’inflammation douloureuse de la polyarthrite rhumatoïde grâce au venin d’abeille. Leurs premiers essais ont eu lieu sur des rats atteints d’une forme sévère de cette maladie. L’injection de faibles doses de venin a eu pour effet une diminution spectaculaire des gonflements des articulations lésées.
Les chercheurs attribuent cet effet anti-inflammatoire à la mellitine, un peptide contenu dans le venin d’abeille. D’autres recherches sont toutefois nécessaires avant d’envisager des applications chez l’homme. Les Coréens utilisent l’apithérapie dans leur médecine traditionnelle depuis des siècles. De nos jours, elle est aussi pratiquée à Cuba. Les recherches actuelles ont lieu dans le cadre d’une évaluation générale des propriétés du venin d’abeille.


Faire de l’os avec un matériau composite

(MFI) Des chercheurs suisses de l’Ecole polytechnique de Lausanne affirment avoir mis au point un matériau composite pouvant remplacer des os cassés ou manquants. Ce matériau a la propriété de permettre aux tissus osseux restants de repousser. L’équipe espère que sa découverte viendra en aide aux victimes d’accidents, de tumeurs osseuses ou de difformités.
Le matériau, à la fois rigide et poreux, est obtenu à partir de polymère et de céramique ; il a la forme d’un os coupé dans la longueur que le chirurgien pourra sculpter. Des essais effectués en laboratoire ont montré que les cellules osseuses prolifèrent en trois à quatre semaines, rendant ainsi possible sa résorption par le corps humain. Si les essais confirment son intérêt, ce matériau pourra remplacer les greffes osseuses, souvent douloureuses et aux résultats incertains.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
Dès que ma tension est revenue à la normale, je peux arrêter mon traitement ?


(MFI) Faux. Même si la tension est normalisée, un traitement contre l’hypertension est de longue durée. Le médecin décidera à quel intervalle surveiller votre tension pour s’assurer que le traitement prescrit agit correctement. Rappelez-vous qu’une tension trop élevée peut ne pas provoquer de gêne apparente, et cela durant des années, avant que les premiers signes ne surviennent éventuellement. En général, on ne « souffre » pas d’une hypertension artérielle : ses effets sont sournois et silencieux. A la longue, les artères durcissent et l’irrigation du cœur et du cerveau, mais aussi des reins et des yeux, est diminuée.
Maintenir sa tension artérielle en dessous de 14/9, c’est protéger son cœur et son cerveau. Les médicaments anti-hypertenseurs y contribuent, mais une diminution du sel, avec ou sans traitement, ainsi qu’un ensemble de mesures naturelles de prévention (diététique, exercice physique adapté et régulier, gestion du stress, etc.) fait également baisser la tension.

C. V.




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