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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

01/04/2005
Chronique Santé

Nouvelle technique pour conserver les vaccins sans froid

(MFI) Des chercheurs britanniques ont mis au point une technique qui permet de conserver les vaccins sans les réfrigérer, et cela pendant des années. La méthode dite du « liquide stable » met en œuvre un sucre inhabituel mais simple qui a la propriété de se transformer en sirop épais en séchant au lieu de se cristalliser.
La société Cambridge Biostability devrait réaliser des essais cliniques sur les humains ; la commercialisation de ces premiers vaccins thermostables devrait intervenir d’ici à 5 ans, selon son directeur scientifique, Bruce Roser. Le premier objectif des chercheurs de ce laboratoire est de développer un vaccin commun à la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la méningite (hib) et l’hépatite B. Cette technique pourrait bouleverser l’accès à la vaccination dans les pays en développement.

Brossage des dents contre surpoids

(MFI) Selon une étude menée au Japon, se brosser les dents plus souvent aiderait à conserver un poids normal ! L’étude du Dr Takashi Xada (université de Jikei, Tokyo), qui s’est intéressée à 14 000 quadragénaires, constate que ceux qui se brossent les dents après chaque repas ont la ligne ; alors que ceux qui sont en surpoids se dispensent de brossage parfois pendant plus d’une journée… Quel serait le lien entre brossage et poids ? Certes, le Dr Wada ne prétend pas que se brosser les dents aide à brûler des calories, mais cela contribue à se maintenir en bonne santé et, plus généralement, à surveiller son alimentation. De plus, une fois le brossage des dents effectué, on hésite davantage à grignoter, ce qui élimine un des facteurs connus de la prise de poids.

L’Harmattan porteur de méningite

(MFI) A la saison sèche, en même temps que se lève l’Harmattan sur l’Afrique de l’Ouest, survient une épidémie de méningite. Des chercheurs français de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) viennent de démontrer scientifiquement la relation directe entre le vent et le début de l’épidémie.
Ainsi, chaque année le début de l’épidémie coïncide exactement avec le moment où les vents d’hiver sont les plus forts, ce qui correspond en moyenne à la sixième semaine de l’année. L’Harmattan, qui est un vent chaud, sec et chargé de poussières, fragilise les muqueuses de l’appareil respiratoire, favorisant le passage de la bactérie dans le sang et ainsi, le déclenchement des épidémies de méningite. La fin des épidémies survient généralement à la seizième semaine, au moment où commence la saison des pluies, peu favorable à la transmission du méningocoque. Le modèle élaboré par l’IRD devra être élargi mais il devrait déjà permettre l’élaboration d’outils de surveillance pour prévenir les épidémies et tenter d’en limiter la portée.

Fruits et légumes ne protègent pas du cancer du sein

(MFI) Contrairement à ce que l’on avait pu croire jusqu’à présent, manger des fruits et des légumes « ne protège pas du cancer du sein ». C’est la conclusion du CIRC (Centre international de Recherche sur le Cancer) après une vaste étude européenne menée auprès de 300 000 femmes. Appelée EPIC, cette enquête étudie plus largement le lien entre cancer et nutrition ; elle a comparé l’alimentation des femmes ayant développé un cancer et celles restées indemnes de tumeurs.
Cependant, ont insisté les auteurs, les dernières études ont confirmé que la consommation de fruits et de légumes était bien protectrice pour les cancers de la bouche, du pharynx, de l’estomac et peut-être du colon/rectum et du poumon. En outre, il est démontré que manger des fruits et des légumes fait baisser la tension artérielle et le risque de maladie cardiovasculaire. Des raisons toujours valables pour recommander de manger beaucoup de fruits et légumes.

Pneumonies liées à des médicaments contre les brûlures d’estomac

(MFI) Des chercheurs néerlandais ont constaté que certains médicaments réduisant l’acidité de l’estomac sont liés à un accroissement des risques de pneumonie. Ainsi, après une période d’utilisation de trois ans de ce type de médicaments, les malades ont près de deux fois plus de risques de faire une pneumonie, comparativement aux patients ayant cessé d’en prendre.
Ce lien s’explique par le fait que ces médicaments – très souvent prescrits – permettent aux germes de se multiplier. Dans le milieu acide de l’estomac, les bactéries dangereuses sont normalement détruites et les infections évitées. Suite au traitement anti-acide, ces bactéries trouvent un terrain propice et peuvent infecter le poumons et les voies respiratoires. Les personnes âgées et les asthmatiques sont les plus à risque. Un risque toutefois limité, car l’étude néerlandaise a recensé 5 551 cas pour 364 683 personnes traitées, soit un cas pour 500 personnes.

Salive révélatrice

(MFI) De plus en plus d’équipes travaillent sur la salive afin de mettre au point des tests aidant au diagnostic à partir de ce fluide corporel. Plus commode à prélever que les urines, la salive contient des protéines et des molécules similaires. Les derniers travaux ont porté sur la possibilité d’y détecter les protéines pourvues de sucres, grandes pourvoyeuses de caries dentaires. Selon le Dr Paul Denny (université de Californie du Sud, Etats-Unis), en analysant les combinaisons de ces sucres, on pourra prédire non seulement le nombre de caries affectant un sujet, mais aussi leur localisation. Et, surtout, mettre en place des mesures de prévention pour éviter leur apparition.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
Près de 50 % des médicaments sont utilisés à mauvais escient…


(MFI) Vrai. Quand on parle de la santé dans les pays en développement, la pénurie de médicaments apparaît comme le principal problème. Mais selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, l’usage irrationnel des médicaments constitue une autre menace majeure pour ces pays.
Au Nigeria, près de 60 % des antibiotiques prescrits en l’an 2000 étaient inutiles et à l’échelle mondiale, la prescription injustifiée d’antibiotiques atteindrait 50 %. La surconsommation de chloroquine contre le paludisme a entraîné l’apparition de résistances à ce médicament traditionnel dans plus de 80 pays. Dans plusieurs régions du globe, et notamment en Afrique, on ne peut plus traiter les blennorragies avec la pénicilline, qui a perdu toute efficacité.
Le traitement excessif de maladies bénignes et le traitement insuffisant de maladies graves sont parmi les premières causes de ces résistances. Les chiffres le disent : ces pratiques sont fréquentes, et pas que dans les pays en développement. Ainsi, aux Etats-Unis les réactions indésirables suite au mauvais usage des médicaments font partie des six principales causes de mortalité.

C. V.




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