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29/04/2005
Comment améliorer l’immunité : dernières avancées (II)

(MFI) Notre système de défense est affaibli par les pollutions, les infections, une alimentation inadaptée et carencée, une flore intestinale en déséquilibre. Lors du « Congrès interprofessionnel des médecines préventives », médecins, chercheurs et autres thérapeutes ont aussi mis l’accent sur le stress et la dégradation globale du terrain.

Médecin psychiatre, David Servan-Schreiber a insisté sur le rôle immunodépresseur du stress : « Il existe des liens très forts, a t-il expliqué, entre notre cerveau émotionnel et notre système immunitaire, avec des conséquences sur de nombreuses pathologies, allant du rhume au sida ». Le stress, en effet, minore les effets des chimiothérapies alors que, à l’inverse, la survie de malades de cancer du sein a été multipliée par deux chez des patientes pratiquant l’auto-hypnose ou la méditation. A Los Angeles, une étude a montré que chez des sidéens sous trithérapie, plus le stress est élevé, plus le virus se multiplie. Comment diminuer le stress ? Le Dr Servan-Schreiber donne des pistes scientifiquement validées dans son livre Guérir sans médicaments ni psychanalyse (vendu à plus de 600 000 exemplaires). Nutrition, exercice physique, respirations, relaxations diverses (dont la sieste !) peuvent additionner ici leurs effets bénéfiques.
Autres perturbateurs du système immunitaire : les vaccins pratiqués sans discernement et dont les homéopathes travaillent à minorer les conséquences ; et les métaux toxiques, omniprésents dans notre monde moderne. « Ils se lient dans notre corps à des lipides ou des protéines pour former des composés jouant un rôle d’antigène favorisant les maladies auto-immunes», explique Jean-Claude Leunis. C’est le terrain de chacun qui sera alors déterminant dans l’apparition, ou non, de la maladie.

Assainir son terrain

Mais qu’est-ce que ce fameux terrain dont Claude Bernard avait dit : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout » ? Construit sur une certaine « susceptibilité génétique », rappelle J.-C. Leunis, il dépend du « pouvoir tampon des éléments protecteurs » (enzymes, antioxydants, etc.). Pour Daniel Kieffer, président de la Fédération française de naturopathie, il se mesure aussi à l’équilibre chimique et ionique du sang, de la lymphe, du liquide intracellulaire (d’où l’importance d’une eau de boisson pure), il sera fonction de l’état d’organes clés comme le foie, l’intestin, les reins, des énergies que nous puisons chaque jour dans une nutrition vitalisante et dans notre environnement, de la gestion du stress. Tous facteurs, entre autres, de vitalité. De retour des Etats-Unis où il a « réappris [son] métier », le Dr François Pithon, ophtalmologue, est convaincu de la composante auto-immune de nombreuses maladies, ainsi que de la haute importance pour l’immunité des facteurs suivants : réapprendre à respirer (un air pur), transpirer, faire du sport, des diètes régulières, bref se dé-to-xi-quer. Et ce scientifique propose un moyen toujours valable pour mesurer l’état d’intoxication de l’organisme : observer l’état de sa langue chaque matin !

Henriette Sarraseca


Comment ça marche ?

(MFI) Notre système immunitaire ne fonctionne pas que comme une armée de globules blancs chargés de « repousser l’envahisseur ». D’autant que « l’envahisseur » comprend certes des parasites, microbes ou virus, mais aussi d’autres facteurs tout aussi dangereux : des toxines (produites par notre métabolisme ou les micro-organismes qui nous habitent), des toxiques (les nombreux polluants dans lesquels nous baignons, au Nord comme au Sud), des facteurs alimentaires qui peuvent inhiber l’immunité, contribuer à l’affoler ou la leurrer (allergies ou maladies auto-immunes), et bien sûr le stress, dont l’action inhibitrice sur l’immunité est scientifiquement prouvée. Ainsi, le moral est fondamental : la dépression est souvent associée à une immunodépression. Comme tout système, le système immunitaire a besoin d’être nourri : en protéines (pour pouvoir fabriquer des globules blancs), vitamines (toutes), oligoéléments… Aujourd’hui, la « psycho-neuro-endocrino-immunologie » étudie les interactions complexes, mais pour la plupart bien connues, entre les différents systèmes dont les défaillances combinées font que nous « tombons malades » : systèmes psychologique, nerveux, hormonal et immunitaire.

H.S.




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