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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

08/07/2005
Chronique Santé

Un vaccin contre la dépendance à la nicotine

(MFI) Des chercheurs suisses sont parvenus, grâce à un candidat vaccin, à immuniser des volontaires contre la dépendance à la nicotine. Le principe d’action du vaccin consiste à bloquer le passage de la nicotine vers les régions du cerveau impliquées dans la dépendance. Le Pr Jacques Cornuz (CHUV, Lausanne), qui dirige cet essai, a constaté que tous les volontaires vaccinés (159) avaient développé des anticorps « antinicotine ». Six mois après leur vaccin, 40 % des fumeurs avaient cessé toute consommation de tabac. Parmi les 80 fumeurs ayant reçu un vaccin placebo, donc sans action biologique, 31 % ont aussi arrêter de fumer…

Médicaments au volant : attention aux incompatibilités

(MFI) Plusieurs médicaments sont incompatibles avec la conduite de véhicules et de machines, rappelle l’Association d’aide aux victimes des accidents des médicaments (AAAVAM). La Sécurité routière française a donc décidé de modifier les pictogrammes apposés sur les médicaments concernés en les classant selon trois niveaux de risque. Six tranquillisants et somnifères seront ainsi signalés : Lexomil, Valium et Rohypnol, Stilnox, Temesta et Xanax. Ces médicaments, notamment les somnifères, interfèrent avec la conduite en causant des pertes de vigilance et des troubles de la vision et plus rarement de l’agitation, de la nervosité, une désinhibition avec impulsivité... L’AAAVAM juge cependant que le simple fait de signaler le risque est insuffisant : elle demande qu’en cas d’accident grave, des contrôles systématiques soient effectués comme pour l’alcool et les stupéfiants.

Epidémie d’oreillons en Angleterre

(MFI) Pour le seul mois de janvier 2005, 5 000 cas d’oreillons ont été dénombrés en Angleterre. En 2004, pour l’Angleterre et le pays de Galles, 16 436 cas avaient été rapportés contre 4 024 en 2003. Selon des chercheurs, cette flambée est la conséquence logique de la baisse des vaccinations. La plupart des malades avaient entre 19 et 23 ans, mais certains enfants très jeunes ont aussi été atteints. Si 92 % des Britanniques étaient vaccinés contre cette maladie en 1995, la proportion a chuté à 80 % environ en 2004 et certains quartiers de Londres ont une couverture d’à peine 60 %. Plusieurs parents auraient refusé la vaccination après que des rumeurs, démenties depuis, eurent affirmé qu’elle était à l’origine de l’autisme. Les oreillons sont très contagieux. Chez les adolescents et les adultes mâles, la maladie peut causer une stérilité.

On opère même les vieux…

(MFI) Les chirurgiens américains opèrent volontiers les personnes du troisième, voire du quatrième âge. Selon une association de gériatres, les avancées de la chirurgie et la meilleure santé des seniors autorise de plus en plus d’actes chirurgicaux. Ainsi, le Dr Richard Berger forme des chirurgiens à la pose de prothèse de hanche ou de genou en ambulatoire. Cette chirurgie devrait se développer considérablement d’ici cinq à dix ans et permettre aux personnes de rentrer rapidement chez elles sans garder le lit trop longtemps. Pour le Dr Berger, l’âge n’est plus un problème : ce médecin n’hésite pas à opérer des personnes de 90 ans. Il y a quelques années, on refusait les interventions cardiaques aux malades de plus de 75 ans. S’il est vrai qu’ils récupèrent moins vite après un pontage par exemple, un an après l’opération, constatent les Américains, la douleur et la qualité de vie sont équivalentes à celles des personnes plus jeunes.

Du cannabis pour protéger les artères… des souris

(MFI) Le principal composé actif du cannabis pourrait-il protéger les artères de l’athérosclérose, une atteinte redoutable qui mène à l’infarctus et aux attaques cérébrales ? Ce sont les propriétés anti-inflammatoires de ce composé, le THC, qui intéressent les chercheurs. A des doses très inférieures à celles contenues dans une cigarette, le THC testé sur des souris génétiquement modifiées a permis de stopper la progression des plaques d’athérome sur leurs artères. Ces résultats suggèrent que le THC pourrait être une cible intéressante de recherche dans cette indication. Mais attention : il ne faut pas pour autant croire que fumer du cannabis aurait le même effet protecteur, précisent les chercheurs. D’une part, parce que la dose étudiée est dix fois moindre que celle fumée par les utilisateurs de cannabis et n’a donc aucun effet sur le cerveau. D’autre part, parce que la dose classique contenue dans un cigarette est tellement élevée qu’elle n’a plus aucun effet contre l’athérosclérose.

Travail sur écran : les yeux et le dos trinquent

(MFI) D’après l’enquête Sumer, plus d’un salarié français sur cinq (22 %) travaille aujourd’hui sur écran plus de 20 heures par semaine. Ces travailleurs - plus souvent des travailleuses - se plaignent de douleurs de la nuque, des poignets, de la main ou des lombaires… Ces troubles musculo-squelettiques ne sont pourtant que rarement reconnus, de 3 % à 4 % des 21 200 cas, comme étant liés au travail sur écran. Quant à la fatigue oculaire, la moitié des salariés qui travaillent sur écran s’en plaignent. Les signes de fatigue visuelle peuvent apparaître au bout de 4 heures seulement devant l’écran : picotements, yeux rouges, vision trouble, œil sec… A ce jour, aucune pathologie oculaire liée au travail sur écran n’a été identifiée par la médecine officielle. Selon les médecins du travail et des ophtalmologistes, il semblerait que l’écran révèle plutôt qu’elle ne provoque une altération de la vision.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
La dyslexie est-elle le signe d’un retard intellectuel ?


(MFI) Faux. La dyslexie est un trouble du langage qui se caractérise par une difficulté anormale ou une incapacité à apprendre à lire. En aucun cas ce trouble n’est associé à un retard de développement intellectuel. Ces enfants vont inverser des lettres (m et n, p et b), des syllabes ou des sons et confondre des mots proches. Environ 5 à 6 % des enfants seraient concernés par cette difficulté à lire.
On ne connaît pas l’origine précise de ce trouble mais on sait qu’elle n’est pas d’ordre psychologique. Il s’agit plutôt, disent les experts, de troubles spécifiques neuropsychologiques. La plupart du temps, ces troubles ne sont pas graves mais ils doivent être dépistés et corrigés assez tôt pour éviter qu’ils ne se prolongent à l’âge adulte. Tous les enfants qui ont des difficultés à lire ne sont pas dyslexiques. La dyslexie relève de la compétence de l’orthophoniste qui établit un diagnostic, et éventuellement entamera une rééducation adaptée à l’enfant.

C. V.




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