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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

22/07/2005
Rire pour rire et pour guérir

(MFI) Le rire, rien de plus sérieux en matière de santé ! Car il est prouvé qu’il a de nombreux effets, curatifs et préventifs : oxygénation améliorée, stimulation cardiaque, réduction des tensions musculaires, de la pression artérielle et du stress, douleur atténuée, système immunitaire renforcé…

Les enfants rient quatre cents fois par jour, sans motif, par pur plaisir ; les adultes, une vingtaine de fois – les très bons jours. Du moins en Occident. Dommage, car les bienfaits du rire sont tellement connus aujourd’hui qu’il existe des associations de clowns travaillant dans les hôpitaux, et des stages de rire animés par des médecins… Des articles scientifiques, des livres ont été publiés sur la question. Mais, comme rien ne vaut la pratique, nous vous proposons quelques citations d’un livre désopilant : l’Incroyable bêtisier des fonctionnaires, de Jérôme Duhamel (Poche). Citations – incroyables mais vraies – de rapports écrits par des fonctionnaires des hôpitaux français.
Situation de départ : le constat d’un accident, d’un trouble mystérieux : « La prothèse du bras s’est détachée et lui a cassé le pied en chutant. » « Ses dents tombaient comme des confettis… ». « A son arrivée aux urgences, ses testicules avaient fondu… » « Les hémorroïdes avaient gagné la tête. » « Un banal hoquet s’était transformé en vaginite. » « La femme n’arrivait à marcher qu’en position allongée. »


Casse-tête rénal

Vient ensuite le diagnostic : une des plus grandes difficultés du métier de médecin, car l’exercice fait appel à beaucoup de connaissances, et souvent, aussi, à pas mal de sagacité. « Le rein était bloqué par des calculs que personne ne savait résoudre… » « Impossible de faire la différence entre une appendicite et une inflammation des testicules. » « Elle se plaignait de migraines au ventre. » « Bizarrement, la douleur survient quand le malade a mal… » « Ses doigts présentent des signes évidents de dérèglement mental. » Pour en avoir le cœur net, les médecins ont recours aux examens : « A l’échographie, on ne distinguait rien, sinon vaguement la trace d’un enfant… » « Il n’a pas de veine avec ses prises de sang… » « Les radios ne révélant rien, il fallut ouvrir pour bien voir. » Mais l’erreur est humaine, et personne n’est infaillible. Pour le patient ou la famille, la surprise peut être bonne… « Le cancer généralisé diagnostiqué par le médecin traitant n’était en fait qu’un rhume bénin. »… ou mauvaise : «Traumatisme sans réelle gravité puisque le malade n’est mort que le lendemain. »
Troisième étape : le traitement – parfois surprenant. « Le rapport sévère du médecin posait clairement la question : avait-elle été soignée à l’acupuncture ou au marteau-piqueur ? » « Il était en traitement pour une cirrhose du cœur. » « Ses violents maux de tête rendaient l’amputation inévitable. » « Une fois débarrassé de son poumon, l’homme put respirer un peu… » Il arrive que la situation soit critique… « Le médecin procéda à un massage cardiaque rendu très périlleux par l’énorme volume des seins de la femme »… ou désespérée : « Il mourut paisiblement dans des douleurs atroces. » Par bonheur, la vie est la plus forte : « L’infirmière s’était endormie dans le lit du malade… » Conclusion : ne jamais manquer une bonne occasion de rire.


Henriette Sarraseca

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