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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

05/08/2005
Chronique Santé

Sida : l’Onu exhorte les dirigeants à faire plus

(MFI) Kofi Annan, secrétaire général de l’Onu, vient d’appeler les dirigeants de la planète à faire plus contre le sida pour éviter que la pandémie n’engloutisse les futures générations. Il est clair, a-t-il poursuivi, que « l’épidémie continue d’aller plus vite que nos efforts pour la contenir ».
Kofi Annan a aussi appelé les pays pauvres à « s’investir davantage en mettant sur pied des politiques cohérentes contre le sida. Chaque pays receveur d’aide internationale devrait se doter de structures publiques afin de mieux coordonner, évaluer et superviser la lutte contre le sida ». Le numéro un de l’Onu a aussi souligné le besoin urgent d’un réel effort d’éducation des femmes et des filles qui représentent plus de la moitié des personnes infectées dans le monde.

Les microbes prospèrent à l’hôpital

(MFI) Des chercheurs américains ont traqué le staphylocoque doré sur des matériaux et des instruments récupérés en milieu hospitalier. Ils ont ainsi pu constater que cette bactérie – y compris la redoutable souche résistant à la méthicilline, un antibiotique justement destiné aux infections à staphylocoque – pouvait y survivre pendant des semaines. L’équipe du Pr Kris Owens en conclut que l’hôpital est un lieu privilégié pour acquérir une méthicillino-résistance. Elle a en effet détecté des bactéries dans des draps, sur les claviers d’ordinateur et, surtout, sous les faux ongles en acrylique des infirmières ! Selon ses auteurs, cette étude montre clairement l’importance de désinfecter plusieurs fois par jour l’environnement hospitalier, mais aussi de se laver les mains... Quant aux ongles, ils doivent être courts et sans vernis, une précaution indispensable quand on sait que le personnel soignant est majoritairement féminin et par définition en contact étroit avec les malades.

Orgasme féminin : sans peur, ni stress

(MFI) Selon une très récente étude néerlandaise, les zones du cerveau contrôlant la peur et le stress sont désactivées lorsqu’une femme a un orgasme. Chez les hommes, cette déconnexion n’a pas lieu : ce sont les centres de récompense du cerveau qui sont activés, ce qui ne se produit pas chez les femmes. Cette étude a enrôlé 11 hommes et 13 femmes dont l’activité cérébrale a été observée sous scanner. Le cerveau des hommes a été étudié au repos, ainsi que pendant l’érection, la masturbation et l’éjaculation. Celui des femmes au repos, pendant un orgasme simulé, puis réel, et pendant la stimulation du clitoris. Pour les chercheurs, la désactivation des zones qui contrôlent la peur et le stress pourrait bien être la condition sine qua non pour qu’une femme atteigne l’orgasme.

Maladies musculaires : essai de thérapie génique par voie sanguine

(MFI) Des chercheurs ont réalisé sur des rongeurs, grâce à une simple injection intraveineuse, une thérapie génique destinée à réparer des tissus musculaires malades. L’équipe de Xiao Xiao (université de Pittsburgh, Etats-Unis) est aussi parvenue à sélectionner un vecteur capable de transporter le gène réparateur à travers la paroi des vaisseaux sanguins, directement dans les muscles. Injecté à des hamsters atteints d’une forme de myopathie associée à une maladie cardiaque, le gène correcteur a bien atteint sa cible. Ce qui a permis une disparition des signes pathologiques musculaires et cardiaques. D’autres essais doivent être menés d’abord sur des animaux plus gros avant que l’on envisage de passer aux humains. Selon l’équipe américaine, cette thérapie pourrait être une option de traitement futur pour des nouveau-nés atteints de maladies musculaires sévères.

Diabète 1 : rémission par immunothérapie

(MFI) C’est une première : des chercheurs européens sont parvenus à obtenir des rémissions prolongées chez des diabétiques de type 1 après seulement 6 jours de traitement. Celui-ci consiste à injecter des anticorps spécifiques qui neutralisent un élément des globules blancs, le CD3 des lymphocytes T. Ce sont eux qui s’attaquent aux cellules productrices d’insuline du pancréas et les détruisent progressivement dans le diabète. Cet essai d’immunothérapie concernait 80 diabétiques de type 1 âgés de 12 à 39 ans qui suivaient depuis quelques semaines un traitement à l’insuline. Chez 75 % de ces malades traités précocement, les besoins en insuline ont été très nettement réduits en-dessous du seuil considéré comme une insulino-dépendance, même après 18 mois de suivi. Tout laisse penser, indique le Pr Lucienne Chatenou, coordinatrice de l’essai, que le maintien de la production d’insuline naturelle retrouvée, s’il se prolonge au-delà de 18 mois, diminuera ou préviendra les complications dégénératives de la maladie qui en font toute la gravité.

Naître à la maison : pas de risque particulier

(MFI) Pour les femmes qui ont une grossesse normale, accoucher à la maison ne présente pas de danger particulier. A la condition d’être assistée par un médecin ou une sage-femme, les complications ne sont pas plus fréquentes qu’en milieu hospitalier. En France, accoucher à son domicile reste marginal, à peine 2 % contre 32 % au Pays-Bas. La mortalité maternelle et infantile y est pourtant identique. Selon une enquête conduite aux Etats-Unis et au Canada, les femmes qui accouchent chez elles subissent deux fois moins d’interventions médicales, césarienne ou forceps, qu’à l’hôpital. Le taux de mortalité néonatale au domicile est le même qu’à l’hôpital. Détail qui a son importance : 97 % des femmes qui ont choisi d’accoucher chez elles s’en sont déclarées satisfaites.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
Passé 5 ans, il faut consulter si l’enfant fait encore pipi au lit ?


(MFI) Vrai. Normalement, un enfant est propre la nuit vers 4-5 ans. Hormis de petits « accidents » qui peuvent survenir de temps en temps, si l’enfant fait pipi au lit régulièrement plusieurs fois par semaine, il peut s’agir d’énurésie. Soit il n’a jamais été propre, et on parle alors d’énurésie primaire nocturne isolée ; soit il se remet à mouiller son lit après une longue période de propreté, et on parlera alors d’énurésie secondaire.
Le second cas survient souvent après un choc psychologique : déménagement, naissance, décès dans la famille… Pour ce qui concerne l’énurésie primaire, on évoque une immaturité des sphincters ou une insuffisance de production d’ADH (anti-diurétique hormone), une hormone qui agit la nuit et qui diminue la quantité d’urine secrétée. Quelle qu’en soit l’origine, il faut consulter. D’abord parce que la plupart des parents ne savent pas quoi faire et qu’ils pensent souvent, à tort, que cela passera tout seul. Ensuite, le fait de pouvoir parler d’un problème qui le fait souffrir, soulagera l’enfant car on lui expliquera que ce n’est pas de sa faute !

C. V.




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